« Les critiques, ça me plaît » : Matias Fernandez-Pardo (LOSC) promet « de devenir encore plus fort » | OneFootball

Belle promesse de l’effectif du LOSC, Matias Fernandez-Pardo fait l’objet de certaines remontrances depuis son retour de blessure. Il s’en nourrit pour progresser. L’adversité le galvanise.

C’était il y a trois semaines, alors que les Dogues s’inclinaient contre le FC Nantes (1-0), Matias Fernandez-Pardo (20 ans) devait intercepter un message lancé par son entraîneur au travers des médias. À cette époque, l’attaquant espagnol se contentait d’un retour à la compétition tout en douceur, avec de simples entrées en jeu en fin de match : « C’est un garçon qui a énormément de talent, de qualité, mais ce sont les joueurs qui donnent envie à l’entraîneur de les faire rentrer, pas l’inverse », avait lâché Bruno Genesio, qui sait faire preuve de sévérité lorsque cela est nécessaire.

Des progrès attendus face au but

Le message semblait être reçu lors du Derby du Nord, affiche lors de laquelle il briguait une place de titulaire et faisait trembler les filets (19′) grâce à une boulette de Mathew Ryan. Matias Fernandez-Pardo avait pourtant manqué de franches opportunités lors de cette rencontre, ce que n’avait pas oublié Lucas Chevalier au coup de sifflet final : « Je vais être un peu dur avec lui, mais je pense qu’il peut mettre un but de plus. […] Lorsqu’il parviendra à s’améliorer dans le dernier geste, il va être chirurgical », jugeait le dernier rempart du LOSC.

En une semaine de temps, l’Espagnol n’est évidemment pas devenu un autre homme. Il est tout de même parvenu, du côté de Lyon, à se créer la balle de l’égalisation. Il surgissait sur un ballon long de Lucas Chevalier et faussait compagnie à toute la défense lyonnaise. Sa tentative du pied était cependant repoussée par le gardien lyonnais. Non loin de là, Jonathan David laissait éclater sa frustration, lui qui lui offrait une option intéressante dans son dos.

« L’action va vite. J’ai voulu lobber le gardien, mais il l’arrête de la tête. J’ai revu l’action et vu qu’il (Jonathan David) est derrière moi, je ne le vois pas, confiait Matias Fernandez-Pardo en zone mixte samedi. Après, je suis dans l’axe du but… En tant qu’attaquant, c’est compliqué de faire une passe », reconnaissait-il également.

Travailler, encore et encore

De retour au bercail l’été dernier, Matias Fernandez-Pardo est encore un talent brut qu’il faut polir. Parfois visé par certaines remontrances, il sait que les Dogues le poussent à se dépasser. C’est d’ailleurs ce qu’il compte bien faire dans les jours, semaines et mois à venir.

« Je vais travailler. Mentalement, je suis assez fort pour surmonter ces petits manqués. Ça ne va pas être un problème. Au contraire, les critiques, ça me plaît. Ça me fait progresser. Je sais que je vais apprendre de ça. Je vais devenir encore plus fort », promettait-il aux médias avant de filer. Le temps accordé était écoulé. La délégation lilloise n’attendait plus que lui pour filer.