Marcel Dib : « J’ai vu beaucoup de grands joueurs jouer à Mayol, et avoir peur. Des joueurs de Bordeaux, de Paris, de Lens… » | OneFootball

« S’il y avait des trucs pour embêter l’adversaire ? Ah par exemple, l’été, Rolland (Courbis) mettait le chauffage à fond dans le vestiaire adverse… C’était des petits trucs comme ça. Qu’on entoure l’arbitre sur la première faute d’un match ? Oui, aussi, mais à l’époque, les arbitres ne sifflaient pas les fautes comme maintenant… Il y avait beaucoup d’attentats. Au Sporting, dès la première seconde, il fallait que… Que l’équipe adverse comprenne qu’elle va passer 90 minutes bien, bien compliquées. J’ai vu beaucoup de grands joueurs jouer à Mayol, et avoir peur. Le joueur qui a été le plus intimidé ? Oh, il y en a beaucoup. Je ne vais pas les citer… Il y a beaucoup, de joueurs de Bordeaux, de Paris, de Lens… Pratiquement toutes les équipes avaient peur, je ne savais pas pourquoi… Ça faisait mal quoi. C’était comme quand tu jouais à Furiani hein… Bastia, c’était comme le Sporting Club de Toulon, c’était très, très très dur. Mais l’environnement aussi… L’environnement dans ces deux clubs est très difficile pour les équipes adverses. A Bastia, certaines fois, on entendait les coups de fusils… Entre les jambes, il fallait les avoir pour jouer à Furiani. Mais non, on n’avait pas peur, on avait une équipe très dure aussi. Toulon n’a jamais eu peur, sur aucun terrain ».

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