« On n’est pas des robots ! » : Comment le vestiaire du LOSC a-t-il vécu l’élimination en Ligue des Champions ? | OneFootball

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Le Petit Lillois

·15 Maret 2025

« On n’est pas des robots ! » : Comment le vestiaire du LOSC a-t-il vécu l’élimination en Ligue des Champions ?

Gambar artikel:« On n’est pas des robots ! » : Comment le vestiaire du LOSC a-t-il vécu l’élimination en Ligue des Champions ?

De passage en conférence de presse ce vendredi, veille de déplacement à Nantes, Lucas Chevalier s’est longuement exprimé sur la déroute des siens en Ligue des Champions tout en se projetant, pour faire d’une pierre deux coups, sur la Ligue 1.

En ballotage favorable après le nul mérité ramené de Dortmund (1-1), la semaine passée, le LOSC a échoué devant son public mercredi (1-2). Tout portait à croire qu’il s’agissait de la saison ou jamais pour le faire, mais la Decathlon Arena – Stade Pierre Mauroy s’est peu à peu éteinte, tout comme son équipe, et s’est murée dans le silence à l’issue de la défaite des siens. Lucas Chevalier, présent devant les médias, revient sur cette rencontre et son issue. Le portier n’a désormais qu’une hâte : vivre un rebond.


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Retour sur la Ligue des Champions

Quel a été le degré de déception dans le vestiaire ? Comment a-t-il vécu cet échec en Ligue des Champions ?

C’était forcément une grande déception. Elle a été personnelle, dans le sens où on pense à sa déception, à soi-même aussi dans ces moments-là. On essaye de comprendre, de chercher les raisons. Ce n’est qu’après que l’on s’aperçoit que c’est la même chose dans le vestiaire. Jeudi matin, c’était assez silencieux. Il y a eu une certaine digestion. Après, avec le recul et l’analyse, je pense qu’on a su bien commencer le match, mais on a eu des limites, des limites physiques, des limites tactiques. On est tombé sur une équipe qui a su gérer l’événement peut-être un peu mieux que nous, ils sont un peu plus habitués, et ils ont su faire mal.

Après, il y a plein de choses. On peut parler aussi de l’arbitrage, mais je pense qu’à la fin du match, le score reflète assez bien la rencontre, on n’aime pas sortir d’une compétition, même si c’était un bel exploit d’arriver jusque-là. On sentait à un moment donné, surtout avant le match retour, qu’il y avait possibilité, même à un moment donné dans le match, au bout de 15-20 minutes, quand on ouvre le score, on se dit que c’est possible. Mais c’est aussi le très haut niveau, ce sont les détails et c’est à nous d’apprendre.

À quel niveau pensez-vous que le manque d’expérience de la jeunesse de l’effectif lillois a-t-il joué ?

Je ne suis pas à la place de mes coéquipiers. En tout cas, personnellement, je me sentais bien. Je me sentais excité par l’événement. Je n’ai pas questionné l’ensemble de l’équipe. Comment elle s’est sentie, ça peut être un facteur. On est dans un huitième de finale, on a des joueurs jeunes, et la plupart des joueurs qui étaient sur le terrain chez nous, c’était peut-être la première fois qu’ils arrivaient à ce stade de la compétition, contrairement à Dortmund qui, ne serait-ce que le club et les joueurs qui y étaient, ont un peu plus d’expérience par rapport à ça. Je pense que sur la durée du match, ça a peut-être joué dans la fraîcheur mentale. Au-delà qu’elle soit physique, il y a une certaine lucidité qu’il fallait avoir dans certains moments pour mieux défendre. Mais oui, je pense que c’est un peu un mélange de plein de choses qui a fait que nous ne sommes pas passés.

Cap sur la fin de saison

Je vous ai senti très fatigué (le groupe lillois), au point d’être dominé physiquement. L’avez-vous également ressenti ?

Je pense qu’il y a un peu de fatigue. On a toujours eu des blessés aussi. Il n’y a jamais eu vraiment ce groupe où ça tournait tous les trois jours. Des fois, à ce poste-là, c’est le même joueur qui doit jouer les trois matchs parce qu’il n’y a pas forcément d’autre choix. Là, on a plus de 40 matchs. Il en reste neuf. Ça joue.

Après, ce n’est pas une excuse. De toute façon, on l’a voulu. Si on voulait faire moins de matchs, on n’avait qu’à ne pas se qualifier. Après, il faut juste assumer. On le sait. Mais on le voit qu’en Ligue des Champions, contre des équipes qui ont peut-être un peu plus l’habitude, on voit un peu ce détail, cette marche au-dessus qui permet d’aller chercher des choses que le club n’est jamais allé chercher.

Je pense que c’est un facteur, mais on ne doit pas se cacher derrière ça. C’est à nous de bien récupérer entre les matchs. Là, avec la trêve, des mecs vont pouvoir souffler. Et puis, on n’aura qu’un match par semaine. Ce n’est pas ça qui va faire qu’on sera moins performant à la fin de saison.

« Un bon résultat à Nantes remettrait les têtes à l’endroit »

Autant mentalement que physiquement, comment allez-vous ? Comment passer à autre chose pour se focaliser sur Nantes ?

J’ai envie de vous dire que ça va. Après, on n’est pas des robots. Il m’a personnellement fallu une journée pour digérer. Maintenant, je suis déjà focus sur ce qui va se passer à Nantes et j’espère que c’est le cas de l’ensemble de l’équipe.

C’est une déception, mais il faut se rendre compte que la Ligue 1, c’est ce qui va nous permettre, si on gagne ce week-end et les prochains matchs, d’atteindre la place la plus haute et peut-être revivre ce genre d’émotions en Ligue des Champions. Un bon résultat à Nantes remettrait les têtes à l’endroit et on pourrait sérieusement se positionner pour les places européennes en fin de saison. Je ne suis pas inquiet, parce qu’à chaque fois qu’on a été dans des moments où les gens peuvent croire qu’on est dans le doute, il y a toujours eu cette réaction qui a fait qu’on a empêché de voir ce côté négatif. Je pense que ça va le faire.

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