Olympique-et-Lyonnais
·27 Januari 2025
Olympique-et-Lyonnais
·27 Januari 2025
"Le match a duré cinq minutes de trop". C’est par ces mots que Pierre Sage a décrit son sentiment après le nul de l’OL à Nantes (1-1), dimanche en fin d’après-midi. Pourtant, on serait presque en droit de dire qu’il a duré une demi-heure de trop pour les Lyonnais. Après une première heure de jeu convaincante dans le 4-3-3, la formation rhodanienne a baissé dans l’impact, dans le rythme, comme si la peur et le manque de confiance de ces dernières semaines la poussait à jouer petit bras. Logiquement, l’OL s’est fait punir avec cette égalisation à la 90e minute et aurait même pu couler encore un peu plus sans la très grosse parade de Lucas Perri.
Après la rencontre, Sage a tenté d’apporter des explications, sur fond d’excuse, pour tenter de justifier le visage de ses joueurs sur les trente dernières minutes. "Il y avait beaucoup de fatigue, on a payé notre match offensif de jeudi, où il y a eu beaucoup d’intensité. Les entrants auraient dû nous amener ce surplus de dynamisme, je sentais que ça baissait. On a eu de la maitrise, mais je m’attendais à ce coup de moins bien par l’enchainement après jeudi, avec une équipe finalement pas tant remodelée."
L’OL a-t-il payé son match à Fenerbahçe ainsi que le voyage jusqu’en Turquie ? Pour le coach lyonnais, cela peut être une partie de l’explication, tout comme l’apport limité des remplaçants à l’image de Georges Mikautadze. Seulement, l’ensemble de groupe lyonnais aurait pu s’éviter tous ces maux de têtes et de ventre en tuant le suspense de cette rencontre. L’ouverture du score d’Ernest Nuamah à la 10e minute avait permis de faire le plus dur face à une formation bien regroupée.
Encore aurait-il fallu faire le break pour respirer un peu mieux… "On aurait dû se mettre à l’abri plus tôt. On savait qu’avec un seul but d’écart, et l’appui de son public, notre adversaire y croirait jusqu’au bout en fin de match, et ça s’est vérifié. Si on n’a pas deux buts d’avance, face à un adversaire en position délicate, son instinct de survie reprend le dessus. Et à la fin, Nantes a plusieurs situations alors que pendant 80 minutes, il n’a pas eu grand-chose." Finalement, à la fin, l’OL a joué pour ne pas perdre quand les Canaris ont poussé pour prendre les trois points. Tout le paradoxe de cette rencontre.