Stade rennais - Brest / Wooh : « Il faut qu’on se libère » | OneFootball

Stade rennais - Brest / Wooh : « Il faut qu’on se libère » | OneFootball

Icon: Stade Rennais Online

Stade Rennais Online

·17 Januari 2025

Stade rennais - Brest / Wooh : « Il faut qu’on se libère »

Gambar artikel:Stade rennais - Brest / Wooh : « Il faut qu’on se libère »

Avant Rennes - Brest, Christopher Wooh était le joueur présent en conférence de presse. On t'imagine content de retrouver le onze… Forcément, on travaille pour, pour (…)

Gambar artikel:Stade rennais - Brest / Wooh : « Il faut qu’on se libère »

Avant Rennes - Brest, Christopher Wooh était le joueur présent en conférence de presse.


Video OneFootball


On t’imagine content de retrouver le onze…

Forcément, on travaille pour, pour prendre du plaisir à jouer. C’est vrai qu’en ce moment le plaisir n’est pas à son paroxysme lorsqu’il n’y a pas la victoire. On essaye de donner le maximum pour retrouver la confiance et la victoire.

Comment as-tu vécu ces derniers mois sur le banc ?

On sait que le changement de coach inclut un changement de joueurs. J’ai eu la même chose entre Genesio et Julien Stéphan, dans le bon sens. Là c’était dans le mauvais sens. Mais je n’ai pas lâché, je continue de travailler et aujourd’hui je suis content de retrouver le onze. J’espère rester dedans.

On t’annonçait même sur le départ cet hiver…

Ce sont des envies supposées de votre part, moi je ne l’ai jamais évoqué. Le mois de janvier est assez complexe, la période des transferts. On reste focus, on contrôle ce qu’on peut contrôler, travailler tous les jours pour être performant et mettre le doute dans la tête du coach.

Oui, je souhaite rester. En tout cas actuellement je ne souhaite pas laisser l’équipe dans une situation difficile. Je veux essayer de donner le maximum que j’ai, et on verra ce que le futur nous réservera.

Comment le vestiaire vit actuellement ?

C’est vrai que c’est très difficile. On est rentrés hier matin du déplacement à Troyes. Le président nous a parlé, et a évoqué ce qu’il vous a évoqué à vous. On le vit très mal. On n’apprécie pas la défaite, on est des compétiteurs, on a envie de retrouver ces moments de victoire, de joie. On ne les a pas. Mais ce qui est bien c’est qu’on a match demain, en plus un derby. On va tout faire pour retrouver la victoire.

Comment avez-vous perçu les mots forts du président ?

C’est sûr qu’avec l’enchainement de défaites, surtout l’élimination où on avait à coeur d’aller le plus haut, le président a fait des choix. Ça lui appartient. Ce qu’on peut contrôler nous, c’est le terrain. Demain on va tout faire pour montrer un meilleur visage.

Comment vis-tu le fait de voir certains de coéquipiers mis à l’écart ?

Personnellement je ne l’ai jamais vécu. Mais je n’ai jamais aussi vécu une situation dans laquelle on s’est mise. C’est nous-mêmes qui nous sommes mis dans cette situation. Il faut avoir un déclic. On est un groupe, c’est sûr que de laisser des coéquipiers dans le loft, c’est compliqué. Mais c’est nous-mêmes qui nous sommes mis dedans.

À Troyes, vous avez pris très peu de risques. Est-ce la consigne, ou c’est un manque de confiance ?

On essaye de trouver des solutions. Par moment on a réussi à trouver des passes entre les lignes pour Amine. On n’a pas su concrétisé ces déplacements. Je ne pense pas que c’est la peur, mais un manque de confiance. Il faut qu’on se libère. Dans un match on ne va pas tout réussir, mais si on ne les tente pas on n’aura pas de résultat. Le plus important c’est de tenter pour essayer d’avoir les occasions.

Comment avez-vous pu en arriver à avoir un tel décalage entre la qualité supposée des joueurs et ce qu’on voit sur le terrain ?

C’est votre perception, j’en ai une différente sur le terrain. De la télé ou du stade, on peut avoir une perception de ce qu’a dit le président. Mais je pense que c’est par rapport au manque de confiance. On sait que la confiance dans le monde professionnel, c’est la chose la plus importante. On va la retrouver par la victoire, un engagement dès demain, et ensuite j’espère qu’on pourra retrouver cette qualité.

Il pourrait y avoir des tensions de la part du public demain…

C’est normal. Nous-mêmes on n’est pas satisfait de ce qu’on fait, c’est normal qu’on ne soit pas satisfaits. On espère demain ils vont nous encourager, on a besoin d’eux. C’est de donner le meilleur de nous sur le terrain. On est à mi-chemin en championnat. C’est le meilleur moment pour retrouver un nouveau visage. Surtout que c’est un derby.

On travaille très très bien tactiquement. C’est le point où on travaille le plus avec le nouveau coach. Mais c’est un manque de confiance. C’est un angle de passe qu’on a, qu’on ne va pas tenter parce qu’on a peur de rater. Il faut enlever cette peur là et jouer notre football comme on l’a toujours fait. C’est le système dans lequel je me plais le mieux, à 3. Ça doit partir de nous, donner la confiance, et ensuite je pense que ça va le faire.

Ton rôle à toi est-il différent, davantage porté sur la relance que Ostigard et Hateboer ?

Non, pas du tout. Je n’ai pas de consignes différentes d’eux. Je ne vais pas dévoiler la tactique du coach, mais chacun son profil. Peut-être qu’Ostigard a un profil plus défensif. Hans était de base un latéral, mais est aussi un très bon défenseur central. Je pense qu’il faut se libérer, et ça va le faire.

Lihat jejak penerbit