« Tous mes homologues m’appellent pour savoir où on va » : l’autre problématique liée à la délocalisation des matchs de Martigues à Gueugnon | OneFootball

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·17 Oktober 2024

« Tous mes homologues m’appellent pour savoir où on va » : l’autre problématique liée à la délocalisation des matchs de Martigues à Gueugnon

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La ville de Gueugnon, 7 000 habitants, et son stade Jean-Laville, près de 14 000 places en configuration maximale, seront bientôt le théâtre de plusieurs affrontements en Ligue 2. Ceux du FC Martigues, qui y jouera désormais tous ses matchs « à domicile » jusqu’en janvier où il espère enfin pouvoir jouer à Turcan. Rodez en premier, puis Caen, le Red Star, Laval et enfin Guingamp : tous devront se déplacer en Saône et Loire pour affronter les Martégaux, qui ont au moins autant de distance à parcourir que leurs visiteurs à cette occasion. Problème : loger une cinquantaine de personnes (staffs et joueurs des deux équipes) pour au moins une nuit avec les standards élevés imposés par le sport professionnel dans une région qui n’est pas densément peuplée et où l’offre hôtelière est restreinte n’est pas chose aisée. Interrogé sur cette difficulté imprévue, le team manager du RAF Gilles Dulac s’est exprimé cette semaine dans le journal Centre Presse Aveyron.


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« La problématique qu’on a rencontrée, c’est que Gueugnon, ce n’est pas très bien pourvu en hôtellerie. On a donc été obligés de se déplacer du côté de Montceau-les-Mines. Et même là, je n’ai aucune garantie par rapport à ce qu’on a l’habitude d’avoir. Il n’y a pas de chaîne, mais que des petits hôtels. J’ai eu des hôtels qui me disaient que la salle de bains et les WC étaient sur le palier, ce n’est pas compatible avec le foot professionnel. On ne veut pas s’enflammer, on est Rodez, mais on demande un minimum de choses. »

« Le maximum qu’on a pu trouver, c’est un hôtel de 30 chambres, donc quand tu en réserves déjà 18, ce n’est pas évident. Je ne sais pas où on va mettre les pieds. La seule demande qu’on a, c’est d’avoir une salle à part pour manger. D’après les photos sur internet, les chambres n’avaient pas l’air si mal que ça. Est-ce qu’ils vont respecter le cahier des charges ? Je ne sais pas, ça sera la surprise quand on sera là-bas. Ce qui est drôle, c’est que tous mes homologues m’appellent pour savoir où on va, parce qu’on est les premiers à y aller. »

Photo Johnny Fidelin/Icon Sport.

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