Le Journal du Real
·13 Maret 2025
Valdano : « Le scénariste ne sait plus quoi inventer »

Le Journal du Real
·13 Maret 2025
Dans ce duel, le Real Madrid a bien failli se laisser surprendre par l’Atlético. Après un début fulgurant des hommes de Diego Simeone, avec un but de Gallagher dès la 27e seconde de jeu, le match est devenu plus équilibré.
Les deux équipes se sont rendues coup pour coup, mais aucune n’a su prendre l’avantage pendant le temps réglementaire. Vinicius a manqué l’occasion de remettre les pendules à l’heure, son penalty partant très au-dessus du but. La rencontre s’est donc poursuivie avec une prolongation, puis un passage inévitable par les tirs au but.
L’analyse de Jorge Valdano, ancien joueur et entraîneur du Real Madrid, a été très pertinente après la rencontre. Il a décrit ce match comme « un affrontement interminable », un contraste frappant avec l’intensité de la première demi-heure.
Selon lui, la décision de la qualification s’est véritablement jouée sur des détails : « Il y a eu des moments clés comme le penalty de Vinicius, qui auraient pu changer le cours du match ou même le finir plus tôt », a-t-il déclaré selon Marca. Mais ce n’est pas tout.
L’Argentin a eu des mots à l’égard de l’Atlético, soulignant le caractère irrationnel des matchs entre les deux équipes : « Le scénariste ne sait plus quoi inventer pour que le Real Madrid passe et que l’Atlético ne puisse pas se débarrasser de sa bête noire en Europe ». Une réflexion qui résume bien la dramaturgie de cette nouvelle élimination des Colchoneros en Coupe d’Europe.
L’ancien entraîneur du Real Madrid a également abordé le sujet du choix des tireurs de penalty, et de la décision d’Ancelotti de ne pas confier la dernière tentative à Endrick. Pour lui, le regard des joueurs en dit long : « Les yeux des joueurs parlent. Quand l’entraîneur doit choisir, il commence à regarder dans les yeux. Certains te soutiennent du regard, d’autres l’évitent, et ça, c’est un message ».
Valdano estime que refuser de tirer un penalty par manque de confiance est plus courageux que de le faire sans y croire. Dans cette qualification, c’est la gestion des petites choses, même invisibles à l’œil nu, qui a permis au Real Madrid de s’imposer une fois de plus contre son éternel rival.
Edgar Yon