Le Journal du Real
·6 marzo 2025
5 décisions arbitrales en défaveur du Real Madrid depuis le début de saison

Le Journal du Real
·6 marzo 2025
Entre manquements flagrants et incohérences, ces erreurs ont non seulement affecté les performances du Real Madrid, mais ont aussi semé la discorde en Liga.
Le 14 décembre 2024, le Rayo Vallecano et le Real Madrid se livraient une bataille acharnée lors de la 17ᵉ journée de Liga. Mais alors que ce match promettait d’être une confrontation palpitante, ce n’est pas tant le résultat (3-3) qui a fait parler, mais l’arbitrage de José Luis Munuera Montero. Une prestation absolument catastrophique de l’homme en noir qui a agacé à la fois les joueurs, le staff et les supporters du Real Madrid. À la 74ᵉ minute, Vinícius Júnior, fraîchement entré en jeu, se fait sanctionner par un carton jaune après une simple protestation.
Une sanction incompréhensible, d’autant plus que le Brésilien ne faisait preuve d’aucune agressivité. Résultat ? Une suspension pour le prochain match contre Séville, et une polémique qui ne fait que renforcer la frustration des supporters merengue. Mais ce n’était pas tout. Quelques minutes après, un penalty évident pour une faute sur Vinícius Júnior dans la surface ne sera pas accordé, amplifiant le sentiment d’injustice qui persiste autour de cette rencontre. Si l’on ajoute à cela le manque flagrant de rigueur de l’arbitrage, difficile de ne pas conclure que ce match a été un véritable affront à la compétitivité et à l’équité de la Liga.
Une autre controverse de taille est survenue lors de la rencontre entre l’Espanyol Barcelone et le Real Madrid, le 1ᵉʳ février. Au-delà du revers 1-0 du Real Madrid, ce match a mis en lumière l’incompétence totale des arbitres. À la 61ᵉ minute, Carlos Romero, latéral de l’Espanyol, effectue un tacle par derrière totalement incontrôlé sur Kylian Mbappé. Tout le monde, spectateurs et analystes, s’accorde à dire qu’il s’agissait là d’une faute dangereuse, méritant un carton rouge. Pourtant, ni l’arbitre Alejandro Muniz Ruiz, ni le VAR n’ont daigné intervenir.
Romero, lui, s’en sort indemne et finit par inscrire le but de la victoire pour son équipe à la 85ᵉ minute. Cette décision incompréhensible a non seulement coûté au Real Madrid cette rencontre cruciale, mais elle a aussi eu des répercussions dramatiques sur la course au titre. Un mois plus tard, les Merengues pointent à la troisième place, après une série de résultats décevants, bien influencée par ce scandale arbitral. Ce n’est plus qu’un simple accident, mais une véritable mise en danger de l’équité du championnat.
Si l’on pensait que l’affaire Romero serait le comble de l’injustice, c’était sans compter sur le match du 8 février contre l’Atlético de Madrid. Un derby madrilène toujours sous haute tension où l’arbitrage a, une nouvelle fois, joué un rôle déterminant. À la 35ᵉ minute, un penalty a été accordé à l’Atlético suite à une prétendue faute de Tchouaméni sur Samuel Lino. À vitesse réelle, aucun spectateur ne pouvait véritablement identifier une faute manifeste. Pourtant, en se basant sur des ralentis manipulés, le VAR a décidé d’intervenir, créant une situation totalement artificielle.
Cette décision a permis à l’Atlético d’égaliser, un coup dur pour le Real dans sa quête du titre. En l’espace d’une semaine, les Merengues ont perdu 3 points précieux, non pas à cause de leur propre jeu, mais à cause de l’incompétence flagrante de l’arbitrage espagnol. À ce rythme-là, on peut légitimement se demander si la Liga ne perd pas son intégrité sous les coups de sifflets biaisés.
Ce qui s’est passé au Stade El Sadar entre Osasuna et le Real Madrid dépasse l’absurde. Une véritable parodie de match où José Luis Munuera Montero a multiplié les erreurs arbitrales. Trois penalties non accordés pour des mains flagrantes en première et deuxième mi-temps, un tacle sur Vinícius où le ballon est clairement décollé avant d’être touché, et une main décollée de Valverde dans la surface qui ne mérite aucune intervention de l’arbitre.
Mais ce n’est pas tout. Le summum de cette mascarade est l’expulsion de Jude Bellingham juste avant la mi-temps, alors que le Real Madrid menait 1-0. Le jeune milieu anglais, frustré par une mésentente avec l’arbitre, aurait prononcé « fuck off », une expression courante en anglais, mais qui, selon Munuera Montero, serait une insulte grave.
L’expulsion de Bellingham, en pleine course au titre, a été un coup dur pour le Real Madrid, qui a vu ses espoirs de victoire s’évaporer. Le club a bien tenté de faire appel, mais la commission d’appel a rejeté la demande de révision. Le Real se retrouve alors à la merci d’un arbitrage complétement incohérent, laissant place à une lutte de plus en plus inégale avec ses concurrents.
Dernièrement, le Real Madrid a connu une nouvelle erreur d’arbitrage sur un match important en championnat. Lors de leur défaite 2-1 contre le Betis le 25 février, Rodrygo a été victime d’un sandwich entre deux défenseurs, ce qui, en toute logique, aurait dû donner lieu à un penalty. Mais l’arbitre Hernández Hernández a choisi d’ignorer cette situation, et le Real Madrid a ainsi perdu sa position de leader.
Cette série d’incidents met en lumière la rupture du système arbitral en Espagne. Ce manque de cohérence entre les compétitions, où l’arbitrage en Liga semble impuissant et partial, risque de nuire gravement à la réputation de la Liga et de ruiner la compétitivité entre les clubs. Le Real Madrid ne peut que se poser des questions sur l’intégrité d’une compétition où l’arbitrage semble davantage favoriser les intérêts d’un petit nombre d’équipes que ceux du championnat en général.
Léo Jobert