le11
·28 gennaio 2025
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·28 gennaio 2025
Dernière recrue du VAFC, Alexandre Coeff revient en France avec détermination et ambition. Marqué par un parcours international et son dernier passage en Inde, de l’été dernier à cet hiver, le défenseur ultra-polyvalent de 32 ans se présente.
« Tout le monde m’a super bien accueilli. Je ne pensais pas revenir en France si tôt, mais quand il y a la possibilité de revenir dans une région qui m’a beaucoup plu par le passé (en étant formé au RC Lens), on écoute forcément. Le projet est vraiment ambitieux, ça collait parfaitement. La discussion avec le coach a beaucoup joué. Valenciennes est aujourd’hui un club de National, mais c’est un club qui devrait évoluer beaucoup plus haut. La structure, le stade… Quand on est professionnel, on veut évoluer dans ce genre de structure. J’étais vachement impressionné en arrivant car je ne m’y attendais pas forcément. C’est cool. »
« Avant mon arrivée, je connaissais déjà Axel Camblan qui est de Brest. On est quasiment du même village, on s’est déjà croisés. Mat’ Michel avec qui j’ai déjà joué (à Auxerre). Julien Masson avec qui on a des connaissances communes. C’est plus facile pour l’adaptation. La région ? La chaleur qu’il n’y a pas dehors, les Nordistes l’ont dans le cœur. Les gens sont vraiment super chaleureux. J’ai passé près de cinq ans ici, de mes 15 ans à mes 20-21 ans. Les amis que je me suis fait ici sont toujours là et on est toujours très proches. Ça me fait plaisir. Et à eux aussi puisqu’ils vont pouvoir venir me voir jouer le week-end. »
Johnny Fidelin/Icon Sport
« J’ai été formé numéro 10. D’ailleurs, j’ai joué à ce poste lors de mon dernier match en Inde. Mais les coaches aiment bien s’adapter sur des joueurs comme moi parce que je rends service à beaucoup de postes. Ce n’est pas forcément quelque chose que j’apprécie parce que, finalement, je ne me suis pas fixé à un poste. Au lieu d’être très bon à un seul poste, je ne reste que bon à plusieurs postes. Là, où je me sens le mieux, c’est là où je vais toucher le plus de ballons, ce qui dépend des équipes. Mais comme j’ai dit au coach, je suis à sa disposition. Tout ce que je veux, c’est être sur le terrain et m’éclater. Je suis plutôt un profil axial, mais cela ne me dérange pas non plus d’être sur le côté. Couteau suisse, c’est le surnom qu’on me donnait dans mes clubs précédents. »
« Mon parcours ? Plus qu’en tant que joueur, c’est en tant qu’homme qu’il m’a formé. Aujourd’hui, je parle quasiment couramment quatre langues, j’ai rencontré énormément de monde, vu des footballs différents. Tout cela mis ensemble a fait le joueur d’expérience que je suis. Je suis quelqu’un qui n’aime pas s’attarder à un endroit quand il n’est pas heureux quelque part. C’est pour cela que j’ai fait beaucoup de clubs. Finalement, il n’y a que deux ou trois clubs où j’ai fait plus de deux ans. Mais à chaque fois, ça a été de superbes expériences, je n’en garde que de bons souvenirs. Je pense aussi avoir marqué les endroits où je suis passé, pas forcément par le joueur mais plutôt par l’homme, sur le côté affectif. En plus d’être quelqu’un de très simple, j’espère aussi être quelqu’un d’attachant. »
« J’ai passé une demi-saison en Inde. Sincèrement, j’ai adoré, je ne pensais pas du tout vivre cela. Sur l’aspect humain, ce sont des gens qui n’ont pas grand-chose mais qui donnent tout. Ce sont de vrais fans de foot, surtout dans le Kerala (état indien au sud-ouest du pays) où le club est basé. Quand je suis parti, la communauté m’a dit : “Tu resteras toujours l’un des nôtres quoi qu’il arrive, tu n’as jamais triché et on te souhaite le meilleur”. Ça fait au cœur de voir qu’il y a autant de soutien, même quand on part.
On prend une vraie claque, on se rend compte qu’on est finalement bien lotis chez nous.
L’Inde représente la taille de l’Europe. Les déplacements sont très longs, c’est comme si on allait jouer un coup en Espagne, un coup au Danemark, un coup en Italie. En fonction des villes, les cultures sont très différentes. On prend une vraie claque, on se rend compte qu’on est finalement bien lotis chez nous en termes de pauvreté et d’écart de richesse entre les plus pauvres et les plus riches. Mais pour le coup, j’ai vraiment adoré ma vie d’homme et de footballeur là-bas. »
« Sincèrement, à part regarder les matches des copains de temps en temps, je ne connais pas grand-chose du National. Mais j’ai hâte de découvrir ce niveau. J’ai fait toute ma carrière au niveau supérieur, j’ai envie de savoir ce que je peux apporter à cette équipe à ce niveau-là. C’est aussi un beau challenge personnel. Comment m’attacher à un club ? Pour être heureux, il faut que je sois sur le terrain. Que je sois content d’arriver dans le vestiaire le matin parce qu’on a un groupe de copains. Je pense que quand on s’entend bien et qu’on prend du plaisir sur le terrain, on donne aussi du plaisir aux gens. Prendre du plaisir pour en donner, c’est mon état d’esprit. On espère faire revenir un maximum de gens au stade pour nous pousser à atteindre l’objectif de la remontée. »
« Ce que je connais de VA ? Sincèrement, pas grand-chose (sourire). Je connaissais plutôt de l’autre côté, jusqu’à la côte. J’ai déjà eu l’occasion d’aller revoir un match à Bollaert (à Lens) et de revoir des anciens. Je suis content de découvrir une autre partie de cette région que je ne connaissais pas. »
Source : VAFC
Crédits photo : Franco Arland/Icon Sport
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