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·6 febbraio 2025

AS Saint-Etienne - Stade rennais / Beye : « L’équipe, dans le projet de jeu »

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Avant un déplacement à Saint-Etienne, Habib Beye s'est présenté en conférence de presse. Effectif complet : C'est assez simple je trouve, la capacité que vous avez à (…)

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Avant un déplacement à Saint-Etienne, Habib Beye s’est présenté en conférence de presse.


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Effectif complet : C’est assez simple je trouve, la capacité que vous avez à nourrir au quotidien cette émulation par l’entrainement dans un premier temps. Je leur ai dit ce matin une phrase très simple, « L’équipe, dans le projet de jeu ». C’est la totalité du groupe, impliquer tout le monde dans la logique de performance au quotidien à l’entrainement. On n’a pas de sparing-partner dans le groupe, en tout cas pas pour ma part. Ils ont tous leur part à jouer au quotidien pour montrer qu’ils sont performants et être en capacité d’être dans le groupe dès samedi contre Saint-Etienne. C’est comme ça que je fonctionne. La richesse de l’effectif me donne plusieurs possibilités, sur l’animation et le système qu’on veut mettre en place. Ce n’est pas le coach que je suis qui va s’en plaindre. On a ciblé les joueurs qu’on voulait, on a un groupe en place aujourd’hui jusqu’en fin de saison. C’est simple de travailler avec ces joueurs car ils ont tous envie de démontrer leurs compétences pour le Stade rennais.

Koné ou Sishuba besoin d’un temps d’adaptation : Thomas Choinard de la cellule performance a été en lien avec leurs clubs précédents. On a une évaluation parfaite de leur niveau athlétique. Pour vous donner un exemple, j’ai été très agréablement surpris par Ismaël Koné et sa capacité ses les datas relevées. Il est déjà prêt et c’est une bonne chose. Pour Ayanda c’est la même chose, ils arrivent bien athlétiquement. Donc à disposition pour l’entraineur que je suis. C’est une vraie satisfaction d’avoir un groupe complet et à la hauteur de la performance.

Implication dans le mercato : C’était une réflexion commune. Bien sûr que certains départs ont été faits en amont et c’était déjà défini. Sur les recrues arrivées, ce sont des recrues validées dans une logique commune de réflexion avec Arnaud Pouille et Frederic Massara. Je pense que c’est important qu’il y ait ce lien de confiance. Ce sont des recrues identifiées par rapport à ce que moi je veux mettre en place au Stade rennais. Comme vous l’ont dit le président et le directeur sportif, c’est aussi pour envisager l’avenir. C’est très cohérent dans ce qu’on a fait et je suis très satisfait du groupe à disposition.

Charnière à trois : Vous avez pu voir que ce que j’aime comme coach, c’est l’adaptabilité de mes joueurs à gérer une situation précis. Le football est tellement différent aujourd’hui, les systèmes sont constamment en mouvement qu’on est obligés de faire preuve d’adaptation. Quand on parle d’asymétrie, quand on a par exemple deux pistons très haut, un dans une logique d’être plus bas que celui de l’autre côté, si vous êtes fixés par la ligne offensive de l’adversaire, vous êtes obligés de réagir. Je veux une adaptabilité constante de mon effectif, être capable de muer d’un système à 4, dans notre animation, et je ne parle pas de système, et qu’on soit en capacité demain de mettre les deux pistons plus haut pour être capables de gêner l’adversaire, une incertitude sur notre système en haut. Par exemple c’était très présent sur les 20 premières minutes contre Strasbourg, mais ça demande de la répétition. On a eu de la sérénité, du calme, la victoire nous a permis de mettre ça en place. J’ai une flexibilité par rapport au profil de mes joueurs qui me permet d’avoir cette capacité à muer d’un système à 3 ou 4. J’ai aussi les profils. Assignon peut tout à faire évoluer en piston comme en latéral. Truffert la même chose. On peut avoir d’autres profils comme ça.

Adaptation ou système à mettre en place sur le reste de la saison : Je ne suis pas à m’adapter à tous les adversaires. Je pense qu’il y a des paramètres aujourd’hui et des rapports de force presque non négociables chez certaines équipes. C’est tellement fort et ancré qu’il faut forcément avoir une adaptabilité à ce qu’on vit. Exemple : quand vous jouez Strasbourg, vous connaissez l’intensité qu’ils sont capables de mettre et vous savez d’ores et déjà ce sur quoi vous pouvez être exposés : toutes ces courses axiales qui nous font très mal. Il fallait qu’on soit très dense à l’intérieur. Ce sont des choses qui vous sont imposées, et on ne peut pas partir du principe que pendant 95 minutes on maitrise tous ces éléments. Par contre, je pense qu’il est important aujourd’hui de définir un cadre, mais qu’on ait cette adaptabilité d’entrainement qui leur permet de voir beaucoup de systèmes sur l’opposition, et après sur notre système à nous, la totalité de mon groupe voit notre projet de jeu. Si demain vous ne travaillez qu’avec votre onze de départ, le jour où vous faites appel à un joueur sur le banc et que vous lui dites « je veux exactement que tu fasses ça », il est en droit de me dire « coach, j’ai toujours été chez les opposants et il impossible pour moi de l’appliquer car je ne le vois jamais à l’entrainement ». C’est ce que j’ai dit ce matin : c’est l’équipe, dans le projet de jeu. Le groupe dans son entièreté qui doit être capable de travailler pour ça. Ensuite, il y a aussi la créativité de mes joueurs. Ce domaine d’expression leur appartient aussi. Ce n’est pas un cadre fermé.

Joueurs bridés dans leur création : Non, j’ai vu des joueurs qui attendaient que je les guide, qui attendaient quelque chose de moi. Je leur ai dit, tous les outils pour notre expression collective, on va vous les donner. Après, un exemple : pourquoi est-ce qu’on doit aller vite dans l’exploitation de la largeur ? Pour donner du temps à nos excentrés, et que la situation soit une situation où il y a au minimum un un contre un. Si vous donnez une opportunité de un contre un à Ludovic Blas, 90% du temps il va se passer quelque chose. (il fait la même analogie avec Kalimuendo et Olaigbe, ndlr). C’est notre objectif : on doit mettre en avant nos valeurs. C’est la même chose avec un défenseur central. Si on lui donne le ballon très vite, il a du temps pour jouer. On a pu essayer d’alimenter ça cette semaine, tout en étant pas dans l’euphorie du résultat. On est très conscients de la performance, du chemin qu’il nous reste à faire, et de l’identité qu’on veut donner à cette équipe, et on sait que ça ne se fera pas en 5 jours. Mais la réponse des joueurs en 48h a été supérieure à celle que je pensais. On gagne du temps.

Axes d’améliorations : J’ai constaté la perte d’intensité pendant le match qui nous a fait perdre le contrôle. Il faut un maintien de l’intensité dans la durée du match. Vous ne pouvez pas le faire pendant 90 minutes. Mais notre but est que nos temps faibles soient des temps de maitrise, qu’on puisse se regénérer en tant qu’équipe et qu’on soit capables ensuite de réimpacter l’adversaire. En revoyant le match, on n’a pas été capables de maitriser nos temps faibles par la possession. Quand vous prenez des vagues, vous avez du mal à vous régénérer. Ce qui est très positif est que notre fin de match est au niveau d’intensité de Strasbourg. Donc ce qui a été fait avant notre arrivée est un bon travail.

Jacquet : J’ai la chance d’avoir de bons joueurs qui ont envie de s’exprimer et de se challenger. Le niveau de l’entrainement s’élève aussi par le niveau de l’adversité qu’on est capables de mettre au quotidien dans cette logique de concurrence, qui doit être saine, juste. Quand vous avez ça, vous avez de l’émulation. Jérémy est un talent du Stade rennais qui a une cote sur le marché aujourd’hui, Arnaud et Frederic en ont parlé. Je pense que ce qui est important de dire c’est que quand vous avez un talent qui vous appartient et brille ailleurs, il est important de montrer pour moi à Jérémy qu’il est important pour le Stade rennais. C’est pour ça qu’on a fait en sorte qu’il revienne au club. C’est un joueur qui a énormément de facilité à s’adapter sur une défense à trois. Il peut jouer dans l’axe, central droit, et même, vu ses capacités techniques, central gauche. Je ne me fais pas de soucis pour lui.

Saint-Etienne : C’est une équipe qui était dernière en terme de contre-pressing et qui est aujourd’hui top 5 de Ligue 1. Ils ont une faculté à verticaliser à la récupération, avec une grande densité à l’intérieur, et capables de mettre un contre-pressing à la perte, car ils ont une grande densité qui peut vous exposer avec des profils très impactants devant. L’identité est quand même marquée.

  1. Anthony35 6 février à 16h35 Quand le coach arrive à expliquer simplement et pédagogiquement quelques principes de jeu au tout-venant c’est extrêmement encourageant. Tellement marre des coaches qui font de la rétention anale et jouent les mystérieux, comme si ils devaient protéger un secret d’état alors que de toutes façons ils n’auraient jamais assez de ces quelques minutes pour expliquer quoi que ce soit, quand bien même ils le voudraient.
  2. Korrigan 6 février à 17h42 Ch’ais pas vous, mais il commence à me plaire le Habib... Positive attitude, ca fait du bien. Pourvu que la mayonnaise prenne...
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