Bećir Omeragić : « Il faut avoir de l’espoir, on n’est qu’à la moitié du championnat » | OneFootball

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·15 gennaio 2025

Bećir Omeragić : « Il faut avoir de l’espoir, on n’est qu’à la moitié du championnat »

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Une citation moins négative que les autres pour titrer cet article relatant les propos du défenseur suisse face à deux ou trois micros dans les couloirs de La Mosson, mais le reste montrait bien qu’il prenait sur lui-même pour cacher l’abattement voire une certaine forme de résignation.

Soirée très, très compliquée, comment on se sent après ce résultat ?


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B. Omeragić : Je n’ai pas les mots. Ce match était là pour se relancer contre un concurrent direct mais on n’a pas su le faire. Le problème je pense que c’était déjà en première mi-temps, on avait dit de tout de suite les attaquer, on est chez nous, prendre le public avec nous ; on n’a pas su faire ce qu’on avait dit, donc après c’est toujours difficile d’attaquer en deuxième mi-temps (…) après on prend deux rouges et c’est compliqué.

Qu’est-ce qu’il s’est passé sur cette première période, on a l’impression que vous aviez peur, c’est vrai ou… ?

B. Omeragić : Oui, peur, on a l’impression qu’on ne jouait pas avec nos qualités. On avait peur de faire des passes un peu trop risquées, on jouait peut-être trop vers l’arrière donc c’est compliqué d’aller vers l’avant et de marquer des buts comme ça.

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Crédits Iconsport

Ce match était important pour garder l’espoir, est-ce que dans le vestiaire il y a encore de l’espoir de se maintenir, ou ce soir est-ce très compliqué ?

B. Omeragić : On sait que ça va être compliqué, surtout après la défaite d’aujourd’hui ; mais il faut avoir de l’espoir, on n’est qu’à la moitié du championnat. Ce qui est triste c’est de n’avoir pris que neuf points, ce n’est vraiment pas assez. Donc c’est sûr que si nous on ne croit pas en nous, je ne sais pas qui va croire en nous donc il faudra faire mieux.

Qu’est-ce qui peut permettre d’y croire ?

B. Omeragić : C’est difficile de le dire maintenant après cette défaite, c’est facile de dire «travailler», c’est ce qu’on dit depuis le début donc maintenant il faut trouver les bonnes choses, après un match à Lyon très correct où on mérite de prendre des points, se retrouver ici aujourd’hui c’est compliqué.

Sur quelle(s) valeur(s) on peut s’appuyer, la fierté peut-être ?

B. Omeragić : Oui, la fierté de ne surtout pas lâcher maintenant, à la moitié du championnat ; il faut aussi rendre fiers les gens qui viennent nous voir, qui continuent à venir nous voir donc c’est sur ça qu’il faut faire mieux.

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