Benoit Cheyrou raconte comment son transfert à Bordeaux a capoté à cause d’un journaliste | OneFootball

« Je fais une première très bonne saison, une seconde aussi, et il y a des clubs plus huppés que l’AJA qui commencent à s’intéresser à moi, notamment Bordeaux, qui à l’époque fonctionnait bien, avec Ricardo comme coach. Il y avait mon frère qui jouait à Bordeaux d’ailleurs la saison d’avant, et à la fin de la saison j’avais eu des rendez-vous avec le coach et les dirigeants aussi. En fait, quand j’avais signé mon contrat avec l’AJA, j’avais une clause de sortie qui était négociée à 5M€ il me semble. Bordeaux était très intéressé, et en fait un journaliste entretemps entend parler de cette clause, et évoque 3M€ dans les journaux. Ça a mis un peu le trouble dans les négociations parce que Bordeaux pensait que je leur faisais à l’envers en demandant 5M€ alors que je pouvais sortir à 3M€, pour prendre de l’argent à droite à gauche… Je ne sais pas ce qu’ils pensaient réellement mais en tout cas ça a fait capoter le transfert à cause de ça. J’en ai beaucoup voulu au journaliste qui a sorti une mauvaise information, parce que je savais quel papier j’avais signé, alors que lui non… C’était juste des rumeurs, et c’est vraiment à cause de lui que ce transfert ne s’est pas fait. C’est un mal pour un bien parce que la saison suivante je signe à Marseille, et je ne regrette pas du tout. Mais c’est sûr que sur le coup, j’ai eu une explication avec lui assez virulente pour lui dire que les informations qu’il a pu donner pouvait avoir un impact très important sur la carrière de certains joueurs, et ça, il ne s’en rendait pas compte ».

« Cela faisait un petit moment que l’OM me suivait, je le savais, et il y avait toujours Bordeaux aussi qui était dans le coup, d’autres clubs français. C’était ma troisième saison à Auxerre, et j’avais vraiment envie de passer un cap. Mon frère qui avait déjà joué à l’OM à l’époque m’a dit qu’il fallait avoir tous les intervenants pour être sûr que tout le monde me voulait, car c’est un contexte particulier. Je passais d’Auxerre, le club le moins médiatisé de France, au club le plus médiatisé de France, et il y a beaucoup plus de pression aussi ».

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