Coup de tonnerre, Dani Alves acquitté dans son affaire d'agression sexuelle ! | OneFootball

Grosse surprise dans l'affaire Dani Alves ! L'ancien joueur du PSG et du Barça, ciblé par une affaire d'agression sexuelle depuis plus de deux ans maintenant, a officiellement été acquitté par la justice espagnole.

C’est un sacré retournement de situation dans une affaire qui dure depuis plus de deux ans : Dani Alves, l'ex-joueur du Barça et du PSG, vient d’être acquitté dans son affaire d’agression sexuelle, annonce la Cadena SER.

Après plus d'un an de détention provisoire, avant une libération obtenue sous caution, et une condamnation à quatre ans et demi de prison, la cour d’appel du Tribunal de Justice de Catalogne a annulé cette décision. Le verdict fait l’effet d’un coup de tonnerre, redéfinissant l’issue d’un dossier extrêmement médiatisé.

Des incohérences dans le récit de la plaignante

L’affaire remonte au 30 décembre 2022, lorsque le joueur brésilien avait été accusé par une jeune femme de l’avoir agressée sexuellement dans les toilettes d’un espace privé d'une discothèque à Barcelone. Selon l'accusation, Alves et la victime se seraient retrouvés dans une situation de rapport sexuel non consenti après qu'il l’a invitée dans un coin isolé du club.

L’Audience de Barcelone avait initialement jugé les faits prouvés, malgré quelques incohérences dans le témoignage de la victime, notamment la manière dont elle décrivait les circonstances menant à l’acte. Les juges avaient toutefois mis en doute la crédibilité de certains éléments du récit, en particulier après avoir visionné les images des caméras de surveillance.

Ces images montraient qu'il y avait eu un « accord préalable » entre Alves et la jeune femme pour se rendre ensemble aux toilettes, un détail qui a joué un rôle crucial dans la décision de la cour d'appel. L’absence de témoins et de preuves vidéo à l’intérieur des toilettes a également nui à l'accusation.

La vidéo-surveillance discrédite sa version

La cour d'appel, composée de trois femmes et un homme, a estimé que le témoignage de la victime ne suffisait pas à annuler la présomption d’innocence de l'accusé. Unanimement, les magistrats ont conclu que l’incohérence entre la première partie du récit de la victime et les images de surveillance discréditait la version des faits relatée par la jeune femme.

En l'absence de preuves solides sur la scène de l’agression, la cour a décidé d’acquitter Dani Alves. Un revirement total qui risque évidemment de faire parler en Espagne.

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