Daniel Riolo : “Les journalistes cirent les pompes à mort sur lui, Tapie arrive et le plombe complètement avec l’aide du gouvernement socialiste, pour bien l’enfoncer et le faire disparaître” | OneFootball

“Sortons un peu du cadre Nasser Al-Khelaïfi. Ça rappelle aussi ce qu’il se passait à l’époque de Bordeaux avec Claude Bez, à l’époque de Marseille avec Tapie. C’est-à-dire que dans le foot on a cette habitude, cette mauvaise habitude sans doute évidemment, de ne pas vouloir voir les problèmes. Ils te diront ‘Mon équipe fonctionne, ça cartonne, je suis dans une bonne phase, pourquoi vous venez m’emmerder avec les problèmes ?’ Aujourd’hui c’est pareil avec les réactions sur la politique, Nicolas Sarkozy, Marine Le Pen. Il y a ceux qui disent qu’elle ne fera pas sa peine, il y a ceux qui disent que c’est la faute des juges. On a l’impression qu’en fait il n’y a plus de mesures, dans le foot en particulier. […] Ce qu’on vit là autour du Qatar et du PSG, on l’a vécu à d’autres époques autour de Bordeaux, autour de Marseille.”

“Historiquement, sans aller jusqu’à Saint-Etienne mais Bordeaux, l’omnipotence de Claude Bez, il faut se rappeler ce que c’était. Les journalistes cirent les pompes à mort sur lui, Tapie arrive et le plombe complètement avec l’aide du gouvernement socialiste, pour bien l’enfoncer et le faire disparaître. Il a réussi. Tapie, dans la foulée il a sa domination avec l’aide du pouvoir de Mitterrand, de Charasse, de tout le monde… En l’occurrence aujourd’hui quand tu parles de dénie et d’aveuglement, il a une statue à Marseille Bernard Tapie. Ce gars-là ne devrait pas avoir de statue à Marseille. Aulas est tombé dans l’excès, mais rien de cet ordre-là de domination, comme l’ont fait Tapie ou comme fait aujourd’hui le PSG en faisant leur répartition, leur domination depuis 3 ans qui est totalement scandaleuse. Mais Aulas, il faut se rappeler que quand l’After a démarré, c’était notre principal ennemi.”

Visualizza l' imprint del creator