Let's Go Metz
·15 marzo 2025
Dunkerque – FC Metz. « Un grand match » pour Stéphane Le Mignan

Let's Go Metz
·15 marzo 2025
Après la victoire du FC Metz face à l’USL Dunkerque (3-2), l’entraineur messin Stéphane Le Mignan n’a pas caché sa satisfaction, qualifiant la prestation messine de « grand match ».
C’est avec un grand et long sourire que Stéphane Le Mignan s’est présenté à la presse après la victoire de ses joueurs face à l’USL Dunkerque, au terme d’une rencontre folle qui a vu Morgan Bokele inscrire le but victorieux… après une dizaine de minutes de temps additionnel ! Morceaux choisis.
« C’était un très bon match de Ligue 2, avec deux équipes qui méritent leur classement, même si les conditions de jeu n’étaient pas très simples, parce qu’il y avait quand même un vent très froid qui influençait un petit peu les idées de jeu de chaque équipe, explique le technicien breton. Il y a eu un scénario qui est favorable pour nous, puisqu’on marque à la fin. Il fallait à la fois être capable d’imposer ses idées de jeu, tout en gardant aussi le côté émotionnel pour ne pas faire n’importe quoi. »
Et l’entraîneur de continuer en félicitant ses joueurs : « Je pense qu’on a fait un grand match. Évidemment qu’il y a des choses à redire et qu’il y a des choses un peu plus difficiles, comme le début de la deuxième mi-temps. Mais dans l’ensemble, on a toujours voulu être acteurs de ce match, et on l’a été jusqu’à la fin. (…) La première mi-temps s’est bien passée. En deuxième, ils se sont adaptés et ont aussi modifié certaines choses, avec des rentrants qui ont été aussi très influents. Et puis, on a réussi, au bout de vingt minutes, à repartir de l’avant et être mieux aussi dans le match.«
« Je pensais qu’ils allaient essayer de nous gêner un petit peu plus dans le contrôle du jeu, parce que c’est une équipe qui aime bien avoir le contrôle, assure Stéphane Le Mignan. L’idée, c’était qu’ils n’aient pas trop de contrôle, et que nous, on rééquilibre un petit peu. Donc avoir un peu plus de maîtrise, notamment dans le cœur du jeu. Les principes de jeu de l’USLD font qu’ils laissent pas mal d’espace dans le dos. C’est une équipe qui joue très, très haut avec sa ligne défensive, donc il y a des possibilités. On a essayé de l’exploiter. » Avec réussite, les buts résultant notamment de passes en avant bien senties.
« Je crois que c’est l’ensemble du club qui, aujourd’hui, est concerné par cette fin de saison. Quand on voit les 300-400 spectateurs du FC Metz qui font peut-être 5 heures de route aller et retour [pour assister au match], ça nous donne de l’énergie, se félicite l’entraîneur messin. Là, ils étaient encore très forts dans le stade. On a quelque chose, depuis quelques semaines, qui s’est déclenché. Il faut le maintenir. Ce n’est pas évident. On a encore beaucoup de matchs à jouer, dont quatre à l’extérieur. Rien n’est [encore] fait, évidemment. »
« On est dans la compétition, que ce soit premier, deuxième, troisième, quatrième… On sait évidemment que plus ça se resserre, mieux vaut rester tout en haut. Il nous reste des matchs très compliqués à jouer, mais on est déterminés comme jamais, assure Stéphane Le Mignan. On va récupérer un petit peu quelques jours parce qu’il y a la trêve internationale. Et puis, préparer le match de Troyes (vendredi 28 mars à 20 h), qui sera l’un des trois derniers matchs qu’on a à jouer à la maison. Contre les équipes qui ont d’autres objectifs, rien n’est fait, prévient le coach. Encore une fois, si vous regardez les classements de la saison dernière ou de la saison avant, à ce moment de la saison, ce ne sont pas les mêmes classements à la fin. Donc, il faut rester très concentré. Mais c’est ce genre de victoire qui doit nous donner encore plus de confiance. »
« Il a peu d’occasions finalement, mais il est très réaliste. Il a été utilisé un petit peu différemment parce qu’il était un peu plus seul, mais ça a occupé l’espace. C’était un peu une stratégie. Là, il s’est retrouvé très efficace, adroit, à la finition. Il est désormais à 12 buts et je maintiens qu’il peut aller chercher la vingtaine », sourit l’entraîneur messin. C’est tout le mal qu’on peut lui souhaiter…
au stade Marcel-Tribut, Mehdi Abirez.
Photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport.
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