Entretien - David Suarez (PSG Espoirs) : "Le joueur pro n’a pas envie de se faire bouger par un jeune joueur" | OneFootball

David Suarez, entraîneur des Espoirs du Paris Saint-Germain, s'est arrêté au micro de Foot National en marge de la rencontre amicale face au FC Rouen (N1) au Campus de Poissy ce vendredi après-midi.

David Suarez et sa jeune garde passent un sérieux test ce vendredi 25 avril. Durant l'après-midi, l'entraîneur de 45 ans et ses Espoirs du Paris Saint-Germain ont l'occasion de se frotter au FC Rouen, pensionnaire de National exempt lors de la 31e journée. L'occasion de se jauger sa troupe juvénile à "une équipe professionnelle qui a la maturité dans son championnat", qui plus est "club historique du football français." Et "pour nous, ce sont des matchs qui mettent les joueurs vraiment sous contrainte à tous les niveaux", s'est félicité le technicien parisien en marge du coup d'envoi au micro de Foot National, avant de répondre à quelques questions.

"On a senti une progression"

David, comment jugez-vous la progression de votre équipe ?

Au début, c’était très difficile de tenir le ballon, dans l’impact et sur les coups de pied arrêtés. Le monde senior est différent. On a rencontré quelques problèmes dans l’intensité. Petit à petit, on a réussi à marquer. Nos temps forts sont de plus en plus long. On a réussi à bien gérer les temps faibles. Le groupe a énormément progressé sur le plan mental. On a réussi à empocher une victoire à Concarneau (N1), à faire des matchs nuls. Ce sont des signes d'une évolution. Maintenant, il faut toujours analyser correctement les rencontres et leur donner des objectifs individuels et collectifs pour passer un cap. On n'a pas l'aspect compétition, mais nous avons eu la chance d’évoluer à l’extérieur comme si c’était un match de National avec du public. On a senti une progression, une motivation et une implication des jeunes qui étaient grandissante.

Il n’y a pas l’aspect compétition, mais vos adversaires n’ont pas forcément envie de se faire bouger par des jeunes ?

On amène peut-être une touche différente de ce qu'ils ont l'habitude d'avoir en National. Il y a certains styles de jeu qui sont complètement différents selon les équipes. Le joueur professionnel n’a pas envie de se faire bouger par un jeune joueur. Il y a des très bons joueurs dans les championnats nationaux. Il y a aussi des jeunes joueurs à fort potentiel. On a toujours eu la chance de pouvoir jouer des matchs qui nous ont apporté des choses, c’est du bonheur.

Comment jugez-vous le niveau des équipes de National et National 2 ?

Aujourd’hui, le championnat National est professionnel. Il y a de la qualité, c'est indéniable. Les équipes possèdent des joueurs sortis de centre de formation. Il y a des projets de jeu identifiés. Pour moi, le National 2 est la quatrième division professionnelle. Nos jeunes joueurs, qui n’ont pas forcément côtoyé le monde senior, disputent des matchs très intéressants pour poursuivre leur formation.

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