Étienne Green : L'ancien stéphanois ne lâche pas l'ASSE ! | OneFootball

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·23 gennaio 2025

Étienne Green : L'ancien stéphanois ne lâche pas l'ASSE !

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Parti à Burnley cet été pour relancer sa carrière, Étienne Green découvre le football anglais avec tout ce qu'il implique : intensité, exigences physiques, et une vie bien différente de celle qu'il menait à Saint-Étienne. Formé chez les Verts, le gardien de but reste cependant très attaché à son club de cœur comme il l'explique dans Le Progrès.

Après 15 ans passés à Saint-Étienne, Étienne Green a fait le choix de tourner une page importante de sa carrière. « J’arrivais à la fin d’un cycle avec la remontée », explique-t-il, évoquant une opportunité qu’il ne voulait pas manquer : celle de rejoindre Burnley et de découvrir le Championship, l’exigeante deuxième division anglaise. Faut-il rappeler qu'Etienne Green possède du sang anglais de par son père, Richard. Il est ainsi bilingue et a opté il y a quelques années pour la sélection anglaise.


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Grosse pression d'entrée de jeu !

Dès ses premiers entraînements, Green a pris la mesure des spécificités du football anglais. « Je suis reparti avec un coup de coude dans l’œil et un pied écrasé dès ma première séance ! » plaisante-t-il. Une anecdote qui démontre, s'il le fallait, l’intensité et la pression physique omniprésentes dans le football anglais.

Les gardiens ne sont pas épargnés, notamment lors des phases arrêtées : « En Championship, il y a énormément de pression physique mise sur les gardiens sur ces phases, cela crée quelque chose de chaotique. » Des phases de jeu exigeantes et physiques qui s’ajoutent à un calendrier chargé de 46 matches de championnat, sans oublier les coupes et play-offs.

Entre séances vidéo, musculation, entraînements prolongés et matches, Green décrit un rythme soutenu, presque « 7 jours sur 7 ». Il compare également ce système à celui que son ancien club tente d’adopter : « À Sainté, ils essaient aussi de mettre en place des journées plus longues. »

Green ne lâche pas les Verts, même en Angleterre !

Malgré la distance, Green reste fidèle aux Verts. « J’ai pris un abonnement pour regarder tous les matches de Sainté », confie-t-il. Son attachement au club reste intact, et il profite de chaque trêve pour revenir à Saint-Étienne, retrouver ses proches ou partager un repas avec Gautier Larsonneur et Jeff Bédenik.

Étienne Green ne cache pas son envie d’explorer d’autres horizons. Après son départ, il a discuté avec Dylan Chambost, ancien joueur de l’ASSE parti découvrir la MLS. « Pourquoi pas la MLS un jour ? Un club m’avait contacté, mais ça ne s’est pas fait. »

En attendant, il s’adapte à la vie anglaise. Et même si la solitude des premiers mois a pesé, Green y voit une étape de construction personnelle : « Ce moment de solitude fait partie de la vie d’homme, au-delà du football. »

Avec Burnley, Étienne Green s’est lancé dans une aventure qui colle à sa culture, à ses envies. Si le temps de jeu n’est pas encore au rendez-vous, il se dit satisfait des progrès réalisés. Au contact d'un football différent et d'une nouvelle culture, le Veauchois poursuit son chemin avec une ambition intacte et un regard toujours tourné vers... Sainté évidemment !

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