WebGirondins
·18 novembre 2024
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·18 novembre 2024
Outre la descente et le déclassement sportif, le club du FCGB vit une saison historique en tribune. En effet, les matchs des Bordelais à l'extérieur sont ponctués d'interdiction de déplacement pour les supporters quand ce n'est pas le huis clos. Le club entamerait une médiation.
Le calcul est effarant. Depuis le début de la saison en National 2 et en Coupe de France, Bordeaux a joué 5 matchs à huis clos : Poiriers et Bourges à domicile en National 2, puis Seudre Océan, Bassens, et Cœur Médoc Atlantique en Coupe de France.
De plus, les supporters des Girondins ont été victimes de 5 interdictions de stade à Dinan-Léhon, Saumur, Blois, Bressuire et Saint-Malo ce samedi. Soit au total 9 matchs sur 13 possibles avec la privation de liberté d'encourager son équipe dans le stade. C'est du jamais vu. À l'exception des matchs au Matmut-Atlantique, les supporters bordelais et leur équipe sont privés d'échanges et d'interaction.
Le principal motif récurrent évoqué dans les arrêtés préfectoraux concernant ces privations de stade est la tension qui règne entre les deux groupes ultras des Girondins. D'un côté, le Virage Sud et les Ultramarines, et, de l'autre, les North Gate positionnés au virage Nord se font face. Les autorités craignent des tensions et des incidents et interdits pour tous les supporters girondins, même les non-ultras de se placer. C'est le principe de précaution. Ce sont des victimes collatérales de cette situation.
Que fait le club pour améliorer les relations entre les deux groupes qui empoisonnent toute la communauté bordelaise ?
Aujourd'hui, la direction des Girondins semble démunie et compte sur les pouvoirs publics pour gérer ces tensions entre les deux groupes. En effet, le FCGB n'a pas la capacité financière d'encadrer le déplacement des supporters avec des stadiers et de la sécurité lors des matchs à l'extérieur. Cette solution ne peut donc pas être envisagée.
Néanmoins, Sud Ouest a dévoilé ce samedi qu'une rencontre entre la direction et les leaders des deux associations est prévue pour tenter d’aller vers un apaisement. Il est précisé que ces rencontres se font séparément. Aujourd'hui, il n'est toujours pas possible de rassembler les représentants des deux groupes ultras à une même table afin d'envisager une sortie de crise. Le chemin semble encore long pour sortir de cette impasse.