« Je n’ai pas envie de devenir fou », Osame Sahraoui et son adaptation au LOSC | OneFootball

Nouveau visage du LOSC, dont il ne défend les couleurs que depuis quelques mois, Osame Sahraoui était de passage en conférence de presse ce jeudi, veille du choc à venir face à l’OL. Une occasion parfaite pour qu’il se confie sur son adaptation chez les Dogues.

Comment se déroule votre intégration au LOSC ?

Ce n’est pas facile de changer d’environnement, de tout changer. Vous changez de lieu de vie, de coéquipiers, de compétition. Tout est une question d’adaptation. Les premiers mois ont été bons. J’ai toujours pensé à évoluer étape par étape, à ne pas aller trop vite. Dans le cas contraire, vous pouvez rapidement vous blesser ou éprouver de la fatigue mentale. Mais tout s’est bien passé. Le groupe a été fantastique avec moi, tout le monde a pris soin de moi et m’a très bien accueilli. Je suis très heureux de tout cela, même si c’est toujours difficile de tout changer.

Quelque chose vous a-t-il surpris depuis votre arrivée en France ?

Rien ne m’a réellement surprise. Le niveau de jeu est évidemment supérieur ici. Aux Pays-Bas, où je jouais, tout se passait en anglais. Ici, le staff parle français. Je vais très bientôt prendre des leçons de français, en espérant que je puisse parler en français la prochaine fois que je viens en conférence de presse.

Vous étiez l’un des meilleurs dribbleurs en Eredivisie, comment adaptez-vous votre jeu aux exigences du football français et à l’équipe ?

J’étais l’un des meilleurs dribbleurs aux Pays-Bas mais, pour être honnête, le dribble n’est pas une obsession pour moi. Si je peux l’utiliser, et toutes mes capacités, pour aider l’équipe, c’est ce qui a de plus important. Le plus important est de gagner, de marquer des buts, de faire des passes décisives, de prendre les trois points. Je découvre un nouveau championnat, avec de plus grands clubs et de meilleurs adversaires. J’ai juste besoin, honnêtement, de m’adapter à ces nouvelles oppositions. Je ne fais qu’apprendre, toujours étape par étape. Juste en étant sur le terrain, j’acquière de l’expérience pour avoir de meilleures sensations et être de plus en plus à l’aise. Si je dois moins dribbler, faire plus de passes et plus défendre pour aider mon équipe, je le ferai.

Comment se passe vos premiers mois à Lille ? Avez-vous déjà visité la ville ?

J’habite à Lille, mais je ne vous dirai pas où, car je ne veux pas que vous veniez taper à ma porte (rire). Je vis seul, mais j’ai beaucoup de membres de ma famille qui viennent me rendre visite régulièrement. C’est important pour moi de ne pas rester trop seul, je n’ai pas envie de devenir fou (sourire). Pour ce qui est de mes notions en français, c’est surtout quand j’arrive dans le vestiaire, donc je connais les expressions de base pour dire bonjour. J’essaye d’apprendre de plus en plus. Par rapport à la ville, j’ai un peu visité Lille. C’est une très belle ville. Il y a plein de choses à voir et à faire, de bons endroits où manger. Je ne sais pas encore ce que je préfère, car j’ai besoin d’en voir un peu plus (sourire). Mais c’est une très belle ville et j’adore être ici.