Jean-Louis Gasset : « Ou l’eau ou le feu, selon le numéro 1, il faut que je sois l’inverse. Et il faut qu’il n’y ait aucune faille, jamais » | OneFootball

« La différence est que quand tu es numéro 1 ou adjoint. Le numéro 1 a la responsabilité, mais adjoint, selon comment gère le numéro 1, toi, tu arrondis les angles. Quand je travaille avec Laurent Blanc, ils ont plus affaire à moi qu’à lui. Toi, tu es là pour polir un peu tout ce qui se passe. Oui, j’ai un lien un peu plus profond, parce que l’entraineur numéro 1 a un effectif à gérer. Toi, comme tu es toujours dans les couloirs, tu vois chaque personne qui intéresse le numéro 1. S’il a un problème dans sa vie, s’il a un problème de jeu… Ils viennent plus se confier à toi, et c’est à toi de savoir quand tu dois filtrer, ou transmettre, ou régler le problème seul… Après, c’est la confiance qu’il y a entre le numéro 1 et le numéro 2 ».

« Il m’a tout amené. Je ne connaissais pas trop le haut niveau, et quand tu fais un bilan de ta vie, tu penses aux personnes qui t’ont amené à ta carrière. Louis Nicollin, Luis Fernandez, Laurent Blanc… C’est des virages. Il faut s’adapter au personnage, Luis n’est pas Laurent, et mon rôle est différent. Ou l’eau ou le feu, selon le numéro 1, il faut que je sois l’inverse. Et ça, dans ma progression d’entraineur, c’était vital, mais je me suis adapté aux deux. L’adaptation c’est obligatoire pour avoir un bon tandem et surtout aucune faille, que les joueurs ne sentent jamais une faille. Jamais ».

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