Olympique-et-Lyonnais
·8 gennaio 2025
Olympique-et-Lyonnais
·8 gennaio 2025
Depuis mi-novembre dernier, l’OL est sur la sellette d’un point de vue financier. En effet, la DNCG a sanctionné le club rhodanien qui pourrait se retrouver rétrogradé en Ligue 2 la saison prochaine, si John Textor ne réussit pas à faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Olympique lyonnais. Depuis cette sanction par le gendarme financier du football, Jean-Michel Aulas était plutôt resté discret. Cependant, après deux mois de silence, l’ancien président de l’OL a profité d'une interview pour Le Média Carré pour en parler.
Dans un premier temps, Jean-Michel Aulas s’est attardé sur la période durant laquelle il était chargé de trouver le meilleur acheteur pour le club. Une période difficile pour lui. "Évidemment que je regrette la vente du club. Mais je ne pouvais rien faire pour éviter ça. C’est une chose un peu connue maintenant, j’ai fait tous les entretiens pour vendre au mieux de l’intérêt des actionnaires, a-t-il déclaré lors de l'interview. J’avais retenu en priorité la famille Gillett, l’ancien propriétaire de Liverpool. La banque a mis John Textor en priorité. Ce n’était pas mon premier choix, car John n’avait pas les références de football qu’avait la famille Gillett et parce que c’était une question de personnalité et de relation".
Ayant dû faire face à la pression de Pathé et IDG Capital, l’ancien président de l’OL n'a donc pas eu droit choix que d'accepter la prise de contrôle de John Textor. Les deux ont eu leurs bisbilles, et malgré des relations revenues à la normale, Aulas avoue avoir "peur pour l’avenir de l’Olympique lyonnais".
Il met en avant ce principe de la multipropriété, loin d'être à son goût et accepté en France, comme l'ont montré les sanctions de la DNCG. "À partir du moment où la DNCG a tous les pouvoirs, et est concentrée sur une vision économique de l’entité OL et non pas de l’entité groupe comme le souhaiterait John Textor, ça va l’obliger à faire revenir un certain nombre de ressources vers l’OL et évidemment qu’il ne faut pas prendre à la légère les décisions de la DNCG.". De nombreux problèmes que Jean-Michel Aulas n’aurait sûrement jamais imaginé après la vente du club.