"Le PFC est le club de ma vie" : Ilan Kebbal, une loyauté malgré des tentations extérieures | OneFootball

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·26 aprile 2025

"Le PFC est le club de ma vie" : Ilan Kebbal, une loyauté malgré des tentations extérieures

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Arrivé au Paris FC à l'été 2022, Ilan Kebbal reconnaît avoir été tenté par d'autres horizons par le passé. Désormais, le milieu offensif affiche ses ambitions claires : écrire l'histoire du club parisien.

Touché au muscle fémoral gauche lors de la victoire contre Clermont (2-0), le 4 avril dernier, Ilan Kebbal a dû laisser ses coéquipiers poursuivre la bataille pour la montée sans lui. Un crève-cœur pour le meneur de jeu du Paris FC, absent lors des deux dernières journées mais déterminé à revenir très vite dans le sprint final. "J’ai énormément de pression en regardant les matches. Sur le terrain, c’est différent. De l’extérieur, j’étais fou devant la télé pour le match à Grenoble. L’équipe fait le taf, on est tellement près du but", confie-t-il à RMC Sport. À 26 ans, Kebbal dispute peut-être la plus belle saison de sa carrière. Titulaire à 24 reprises, il est l’un des éléments majeurs du onze de Stéphane Gilli. Et surtout, il est à une longueur symbolique d’un chiffre fort : 99 apparitions sous le maillot du Paris FC. "Jusqu’ici, c’est clair, le PFC est le club de ma vie. Je n’ai jamais été aussi bien dans un club, avec le président, le coach, le staff. Tous sont des gens carrés et c’est rare dans le foot. On a très envie d’offrir la montée au président Pierre Ferracci. Ce serait le meilleur moment de ma carrière et peut-être de ma vie." Son attachement au club n’a pas empêché les doutes.


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L’été dernier, Ilan Kebbal a longuement hésité à partir, frustré par l’échec de la montée en 2023. Plusieurs clubs de Ligue 1 se sont renseignés, et le joueur n’a pas caché avoir songé à un départ. "Pour être honnête, l’été dernier, je voulais partir. Rater la montée m’avait fait mal… je ne voulais pas quitter le club, cela m’aurait déchiré le cœur de partir. Mais c’était une question d’ambition, aussi pour la sélection algérienne. Je voulais aussi aller dans le club qui me voulait le plus, j’avais des propositions en Ligue 1." Finalement, c’est le lien humain et la confiance du PFC qui ont pesé. "Pendant l’été, je me suis rendu compte que le club qui me désirait le plus, c’était le Paris FC. Au final, dès la fin juillet, j’ai décidé de rester et j’ai prolongé. Je ne regrette pas, je suis au meilleur moment de ma carrière." Performant en club, Ilan Kebbal a longtemps espéré attirer l’œil du sélectionneur algérien. En vain. Malgré une saison pleine et un titre de meilleur passeur de Ligue 2 l’an dernier, il n’a jamais été appelé. "Je voulais partir en pensant à l’équipe nationale mais j’ai vu que limite en Algérie, ils ne me connaissaient pas, ils s’en foutent… donc j’ai privilégié mon bien-être." Et il ne se fait plus trop d’illusions pour la CAN 2025. "Ne pas être dans les 24, c’est normal, il y a des très gros joueurs. Mais quand je ne suis pas dans la pré-liste… surtout que d’autres joueurs de Ligue 2 font partie de cette pré-liste. Donc le problème, ce n’est pas le championnat. Je vais travailler pour revenir mais au bout d’un moment…"

Un supporter de l'OM à Paris

Né à Marseille, Kebbal n’a jamais oublié ses racines. Ni son modèle. Petit gabarit (1,69 m), il voue une admiration sans bornes à Lionel Messi, au point d’être surnommé par certains supporters le "Messi de la Ligue 2". Avec son pote Maxime Lopez, qu’il a retrouvé au Paris FC cette saison, le lien avec la cité phocéenne reste fort. "On a joué ensemble carrément quand on était petits ! [...] Au fond, on est supporters marseillais, on suit les matches tous les weekends. Quand l’OM ne gagne pas, on n’est pas content." Et l'idée de rejouer un jour au Vélodrome ne le laisse pas indifférent : "J’ai déjà joué au Vélodrome avec Reims et si je peux le refaire avec le PFC… ouahhh… c’est chez moi Marseille, ma famille, mes amis… je veux le revivre évidemment. C’était incroyable." Paris maintenant est tout proche de décrocher une montée historique. Mais le chemin est encore semé d’embûches. "On a été dans les deux ou trois premiers depuis le début. On a travaillé et aujourd’hui, personne ne veut entendre parler de play-offs. Cela va être difficile, déjà à Rodez samedi... même Martigues, Ajaccio… ce sont de très gros tests, footballistiquement, mentalement."

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