Ligue 1 - Le jour où l'ASSE et le MHSC se défiaient au ski | OneFootball

M. Kalt l’arbitre, avait décidé de donner le coup d’envoi, d’autant que la météo du jour n’était pas pessimiste. Les deux équipes n’étaient séparées que par deux petits points au classement et restaient sur de bonnes performances. Trois victoires consécutives pour les Verts, trois succès en quatre matchs pour les Héraultais. Près de vingt-deux mille courageux avaient bravé le froid et poussaient l’ASSE qui allait dès la treizième minute ouvrir le score, grâce à Brandao suite à un centre d’Aubameyang. Le Gabonais allait corser l’addition un quart d’heure plus tard. En position d’avant-centre il reprenait, du talon, un centre en profondeur de Cohade. Deux à zéro à la mi-temps. La pelouse était devenue jouable et la suite de la rencontre se présentait bien pensait la plupart.

C’était mal connaitre le climat stéphanois, capable de changements inattendus. Une véritable tempête de neige allait dégringoler sur le Chaudron, alors que les deux équipes étaient encore dans les vestiaires. Du coup, la pause fut prolongée de quinze minutes par M. Kalt, qui stoppera ensuite la rencontre alors que Mollo avait aggravé le score dès la reprise et que Cabella, futur stéphanois s’était empressé de le réduire dans la minute suivante. Il avait fallu auparavant retracer les lignes en rouge après avoir soufflé la neige qui les masquait mais il faudra recommencer.

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Pendant que certains se réchauffaient à la buvette, on assista alors à un spectacle incroyable : les joueurs verts, pelle en main, en train de déblayer la pelouse, pendant que Christophe Galtier, qui avait sorti sa doudoune des grands jours, s’amusait à balancer des boules de neige sur son confrère René Girard. Lui par contre, pestait pour que l’on stoppe définitivement le match. Finalement, au grand désespoir des protégés de Louis Nicollin le jeu reprendra après vingt minutes de «travaux», alors que certains spectateurs, découragés et frigorifiés, étaient rentrés chez eux. Bodmer en profita pour clôturer la marque à dix minutes de la fin, en reprenant de la tête un centre de Renaud Cohade, auteur de trois passes décisives ce jour-là.Quatre à un. Victoire verte inoubliable, on ne s’était pas gelé pour rien.