LOSC : « Déçu et frustré » après Dortmund, Olivier Létang « ne veut pas oublier le parcours européen » | OneFootball

Si le LOSC est littéralement passé à côté de sa deuxième mi-temps contre Dortmund (1-2), Olivier Létang a trouvé un bouc émissaire : l’arbitre. Déjà interloqué par sa désignation, le président nordiste n’a pas compris ses décisions.

Olivier Létang, quel sentiment prédomine après ce match ?

Il y a plusieurs sentiments. Le premier, c’est probablement le fait que peu de personnes auraient pu imaginer, au moment du tirage au sort, qu’on puisse être déçus en sortant en huitième de finale. C’est quelque chose d’assez fort. Maintenant, il y a beaucoup de déception, forcément. Il y a aussi de la frustration. Il nous a manqué un certains nombres de choses, notamment sur les vingt premières minutes de la deuxième période, pour pouvoir passer. On ne va revenir sur le penalty ou pas penalty.

Qu’en pensez-vous ?

Je pense qu’il n’y a pas penalty. Cela change la physionomie du match. Maintenant, si on avait fait ce qu’il fallait sur les vingt premières minutes de la deuxième mi-temps, on aurait pu éviter cette situation.

Qu’est-ce qui vous a manqué finalement pour vous qualifier ?

Je pense qu’on fait une bonne première mi-temps. On est assez peu en danger, on arrive à marquer, il y a une certaine maîtrise. On a perdu cette maîtrise en deuxième période. On s’est mis en danger en perdant beaucoup de ballons. Par contre, il ne faut pas non plus oublier le parcours européen qu’on a fait. Cela a commencé le 6 août contre Fenerbahçe. Il y a une vraie fierté par rapport à ça. On a donné beaucoup d’émotions à nos supporters. Ils ont vibré, vécu de grands moments. Un club ne se construit pas non plus sur un claquement de doigts. Il faut de l’expérience au niveau européen. Ces deux dernières années, on a encore avancé. On a passé un cap. Je trouve ça très intéressant.

Le LOSC n’a-t-il pas subi le poids de son plafond de verre sur ce match ?

Je ne pense pas. Encore une fois, c’était simplement notre troisième participation à un huitième de finale de Champions League. Les équipes qui ont l’habitude d’aller plus loin sont celles qui ont l’habitude de participer régulièrement à ces compétitions européennes. On apprend. L’aspect positif, au-delà de la qualité de ce parcours, est de voir tout un club qui continue d’avancer. Peut-être que l’expérience a manqué sur le terrain, mais le club avance et c’est ce que je retiens. Par contre, si on veut revivre ces émotions-là, ça passe par la Ligue 1. Il faut vite rebondir. Il y a beaucoup de déception et de frustration, mais on rejoue dès samedi à Nantes.

Ce parcours européen est également une bonne nouvelle d’un point de vue économique…

La Ligue des Champions génère des revenus. C’est quelque chose de positif. Encore une fois, j’ai envie de continuer à construire, à faire grandir le club. Au travers de ce genre de campagne, c’est ce qui se passe.

Propos recueillis par Enzo PAILOT avec Romain PECHON

Crédits photo : Dave Winter/FEP/Icon Sport