OnzeMondial
·23 dicembre 2024
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Ruben Amorim, l'entraîneur de Manchester United, a dressé un constat terrible après la défaite de son équipe contre Bournemouth (0-3).
Manchester United n'aura pas surfé sur sa victoire dans le derby la semaine dernière face à Manchester City. Battu par Tottenham en quart de finale de Carabao Cup cette semaine, le club mancunien a sombré hier contre Bournemouth (0-3). Forcément, le constat était dur pour Ruben Amorim à l'issue de la rencontre : "C'est difficile. Nous essayons, mais ce match a été dur pour nous. Nous avons encore souffert sur les coups de pied arrêtés. Si vous regardez le match, nous n'avons rien concédé avant le premier but et nous avons eu des occasions. Si on marque le premier but, le match est différent. On veut marquer, mais nous sommes trop nerveux. Nous devons encore souffrir, mais nous essaierons de gagner. Nous le ferons jusqu'au bout. Je m'y attendais [à un travail difficile], surtout en ces mois chargés. Nous sommes prêts à relever le défi" a-t-il déclaré dans des propos rapportés par le compte MUnitedFR.
Le Portugais est ensuite revenu plus globalement sur cette rencontre : "Ils ont été plus cliniques que nous. C'est déjà arrivé contre Tottenham. Il faut travailler dessus. C'est plus facile de transmettre une idée avec des victoires, des buts et des clean sheets, mais on a le privilège d'être ici, donc il ne faut pas baisser les bras. Il faut rester fort au niveau des idées surtout dans les mauvais moments. Ils [les fans] sont en colère, déçus. C'est un moment difficile pour notre club, mais nous sommes prêts pour ce défi. Il faut travailler sur beaucoup de choses et la situation s'améliorera à l'avenir. Le résultat dit autre chose, mais on défend mieux que l'adversaire, car on concède moins d'occasions, et on créé davantage, mais on ne marque pas."
Enfin, il a conclu : "C'est dur pour tout le monde. Les fans sont déçus et fatigués de cette situation. On peut le sentir dans le stade, dès la première action. Je le comprends et il faut y faire face. On sait quoi faire. Je trouve qu'on ne donne plus aussi souvent le ballon qu'avant, on contrôle mieux le match, on a bien géré les transitions contre une équipe qui marque 2/3 de ses buts dans ces situations. Il faut oublier le contexte et garder le ballon et ne pas se précipiter."
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