Michel Der Zakarian : « On est drogué de foot » | OneFootball

Michel Der Zakarian, pour 90 Football, a évoqué son métier et sa passion d’entraîneur. S’il reconnaît que c’est très prenant au niveau mental ainsi que pour sa famille, il se plaît à se lever tous les matins pour aller travailler.

« À Montpellier, j’ai fait une année avec la DH (R1) et huit ans avec la réserve. J’ai été adjoint dix mois quand Michel Mézy a repris l’équipe, on est remonté (en D1 en 2001). Après je suis retourné à la formation.

J’ai repris l’équipe quand j’ai quitté Reims. Il y en a qui sont formatés pour travailler tout de suite avec des pros. D’autres ont besoin de passer par la formation, travailler avec des jeunes, pour pouvoir amener leur expérience au haut niveau. C’est bien d’emmagasiner des expériences dans différents groupes. Je n’ai pas eu l’habitude d’être souvent sur le côté. C’est la passion du métier. Quand tu coaches, tu as toujours la tête à ton groupe, à ton équipe, à ce que tu vas faire, à ce que tu dois faire et ce que tu peux faire pour améliorer le fonctionnement de ton effectif et de ton équipe sur le terrain.

Oui je pense qu’on est drogué, drogué de foot. Addict à coacher ! Je prends du plaisir à venir tous les matins pour travailler avec mon groupe. J’ai déjà eu des offres de la sélection arménienne. C’est mon pays de naissance. Mais non, j’ai envie de travailler au quotidien pour l’instant. Il y a des moments où tu as la tête à l’envers. Des fois, cela dure deux jours, surtout quand je perds. Quand tu perds, pendant deux jours tu es à l’envers. Après, dès que tu reviens avec ton groupe, c’est reparti.

Pour la famille, c’est difficile même quand on coache. On n’est pas là les week-ends. Des fois, on fait subir à nos épouses notre stress, notre mal-être. Maintenant, cela fait quarante ans qu’on est ensemble, on se connaît (rires). Elle aimait le foot d’avant, pas celui d’aujourd’hui. «