"On aurait adoré l’avoir, mais..." : Luis Enrique (PSG) évoque le départ de Mbappé | OneFootball

Le PSG l’a fait. Sans Kylian Mbappé, parti au Real Madrid pour enfin décrocher la C1, le club parisien a remporté la première Ligue des champions de son histoire en infligeant une correction historique à l’Inter Milan.

Il y a encore un an, c’était l’éternelle rengaine. Paris et la Ligue des champions, une histoire de rendez-vous manqués, de désillusions précoces ou de cauchemars en boucle. Et puis l’été 2024 est arrivé, avec le départ de Kylian Mbappé vers le Real Madrid. Pour beaucoup, c’était le début d’un nouveau cycle, mais sûrement pas la saison du sacre. Et pourtant, c’est bien sans sa superstar que le PSG a atteint le sommet de l’Europe. Une démonstration de force en finale face à l’Inter Milan (5-0), une domination tactique de bout en bout, et une équipe construite autour du collectif plus que des individualités. Une révolution portée par un homme : Luis Enrique.

L’entraîneur espagnol, arrivé à l’été 2023, a rapidement imposé sa patte : pressing haut, circulation fluide, flexibilité des positions. Une philosophie de jeu que ses joueurs ont parfaitement assimilée, comme en témoigne le récital de Munich face à l’Inter. "Le coach doit convaincre ses joueurs que c’est possible. On a montré qu’on avait des stars au service de l’équipe, et non l’inverse", a-t-il déclaré après le match sur Movistar. Un message clair, presque une pique à peine voilée à une époque pas si lointaine où les individualités primaient. Interrogé sur son ancien joueur, Luis Enrique a simplement déclaré : "On aurait adoré l’avoir, mais sa décision était différente, et on l’a acceptée". Une réponse sobre, presque froide, mais qui en dit long.

Individuellement, Mbappé fait une belle saison

De son côté, Kylian Mbappé n’a pas connu le même destin. Pour sa première saison au Real Madrid, l’attaquant français a inscrit 42 buts et délivré 4 passes décisives en 55 matchs. Mais il a été éliminé en quart de finale de la Ligue des champions face à Arsenal, et a terminé 2e de Liga derrière le Barça. Une saison loin d’être honteuse, mais qui contraste cruellement avec le triomphe parisien. Ce sacre parisien marque peut-être la fin d’une époque et le début d’une autre. Celle d’un PSG débarrassé de ses complexes, recentré sur le jeu et sur un projet collectif fort. Un PSG champion d’Europe, enfin. Et ce, sans celui que l’on pensait indispensable.

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