Paris FC – Stéphane Gilli après Grenoble (2-1) : « Il y a des faits de jeu qui me dérangent depuis un moment » | OneFootball

Le Paris FC s’est fait peur, mais le Paris FC a fini par se défaire (2-1) d’une équipe de Grenoble accrocheuse ce samedi au Stade des Alpes. Après avoir rapidement ouvert le score, le club de la capitale a concédé l’égalisation à vingt minutes du terme avant d’être libéré par une frappe bien sentie de Marchetti à l’entrée de la surface. Les Franciliens suivent ainsi la cadence imposée par Lorient (1er) et le FC Metz (3e) et profitent d’ailleurs de leur succès du soir pour dépasser les Grenats et reprendre leur place de dauphin. Présent en conférence de presse à l’issue de la rencontre, l’entraîneur du PFC, Stéphane Gilli, est revenu sur la performance de ses hommes ainsi que sur un arbitrage qui l’a, par moments, interloqué.

À lire aussi >> DIRECT – La rencontre Grenoble – Paris FC commentée en intégralité sur MaLigue2

Son avis sur le match de ses hommes

« Le résultat me satisfait, ce n’était pas facile. Sur le contenu, je pense qu’on a fait une très bonne entame de match avec les coups de pied arrêtés qui sont des occasions, on doit peut-être mener 2-0. Il y a un pénalty flagrant, mais je reviendrai peut-être dessus après. Ce soir j’ai vu une équipe de Grenoble libérée, qui a tenté, qui a osé. Ils nous ont mis de temps en temps en difficulté, mais je pense que sur le contenu du match, on a quand même énormément de situations et d’occasions. Je suis satisfait, parce que j’ai aimé le caractère de mon équipe. On prend 4 cartons jaunes, je ne sais pas comment. Il y a des faits de jeu qui me dérangent depuis un moment. On a 4 pénaltys, je pense qu’on pourrait en avoir 7 ou 8. Ça me dérange un peu, et c’est pour ça que je rebondis sur la force de caractère de mon équipe. Parce que malgré tout ça, ils sont allés arracher cette victoire. »

Répondre à la pression mise par Metz et Lorient

« On sait qu’il nous restait cinq matchs. Le moindre faux pas peut être fatal, ça avance vite. La chance qu’on avait, c’est qu’avant cette journée, on avait notre destin entre les mains. Et vu les résultats, on savait qu’il fallait une victoire pour le garder. Maintenant il reste quatre matchs. C’est très difficile en Ligue 2, on va à Bastia, on reçoit Rodez, on va à Martigues et on reçoit Ajaccio. Cette victoire était importante, même si ce n’était pas une fin en soi. Mais si on peut rester maître de notre destin jusqu’à la fin de la saison… Ça rajoute un peu de suspense, de pression. »

Une prestation arbitrale discutable ?

« Je n’aime pas parler de l’arbitrage, je pense que c’est la première fois que je vais en parler. Mais il y a des choses qui m’interrogent et qui m’interpellent. Au niveau des pénaltys, je pense qu’on pourrait en avoir cinq ou six qui sont flagrants. Celui de ce soir, même certains joueurs de Grenoble ont dit qu’il y avait pénalty. Les cartons jaunes aussi. Sur Gory, qui part en seconde mi-temps, je pense qu’il y a faute. Adama Camara a le tibia ouvert. Ça me dérange, mais je ne remets pas en cause l’intégrité des arbitres, loin de là. Mais je peux comprendre la frustration des joueurs et même la mienne, je crois que c’est le premier carton jaune que je prends. On est humain, il y a cette tension, et quand on voit des choses qui, à mes yeux, sont peut-être difficiles à ne pas siffler, on peut avoir des réactions parfois un peu disproportionnées. Mais je suis resté courtois. Maintenant on va stopper sur l’arbitrage, on a dit tout ce qu’on avait à dire. Je félicite encore mes joueurs pour ces trois points, on va récupérer et préparer le match de Bastia. »

Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport