OnzeMondial
·16 maggio 2025
Pas au PSG pour l'argent, Kurzawa balance ses vérités !

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·16 maggio 2025
Layvin Kurzawa a quitté le PSG l'été dernier en fin de contrat, où il a touché jusqu'au bout un salaire très confortable. Mais le défenseur réfute totalement l'image d'un joueur simplement obsédé par l'argent.
Neuf ans au PSG, 20 trophées, et une réputation souvent contestée. Aujourd’hui à Boavista, Layvin Kurzawa sort du silence dans les colonnes du Parisien et remet les pendules à l’heure. Loin de l'image d’un joueur intéressé uniquement par l’argent, l’ancien international français se confie sans filtre. « Si (des personnes) croient que j’étais heureux de ne toucher que mon salaire, ce n’était pas exact. J’ai envie de répondre à ces gens-là que c’est le foot qui m’intéresse », assure l'ancien international.
Installé à Porto depuis janvier, Kurzawa savoure un nouveau rôle. « À Boavista, je mène une vie tranquille entouré de personnes bienveillantes. J’ai transmis mon vécu, je me sens aimé en retour. » Un choix de cœur, pas de portefeuille. « Je n’ai jamais interrogé mon choix. On se nourrit d’expériences. »
Critiqué pour son lifestyle, sa supposée inconstance, ses blessures, Kurzawa assume, mais recadre. « Ce sont des caricatures. Peut-être liées à ma présence sur les réseaux sociaux. Mais j’ai grandi, j’ai changé. » Il pointe aussi la pression propre au club. « C’est le prix à payer quand tu signes au PSG, un club à très forte visibilité. »
Quant à sa longévité au Paris Saint-Germain, il la défend avec émotion. « L’amour que j’ai porté au PSG était sincère. Ceux qui me connaissent se rappelleront du vrai Layvin. » Et malgré les critiques, il espère le meilleur pour son ancien club, notamment une victoire en Ligue des champions face à l'Inter. « Je l’espère à 1000 % pour la finale. J’ai envie de voir des sourires sur tous les visages. »
Sa passion pour le foot, quant à elle, reste intacte : « Même le jour où j’arrêterai, j’aurai toujours cette grinta. » Et il ne mâche pas ses mots sur l’hypocrisie autour de l’argent : « En France, gagner beaucoup d’argent est mal vu. On ne peut pas le nier. » Souriant, gentil, un « grand cœur », voilà comment il se décrit. Son regret en Bleu ? « La constance. Le haut niveau, ce n’est pas facile. » Et un Kurzawa fier de sa carrière. « Elle est ce qu’elle est, mais il n’est déjà pas aisé de devenir pro. J’ai grandi dans la réussite et appris de mes échecs. »
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