Sahin : "Si je gagne la moitié des titres d’Ancelotti, je pourrai mourir heureux" | OneFootball

L'entraîneur du Borussia Dortmund, Nuri Sahin, a tenu une conférence de presse au Santiago Bernabéu avant le match de son équipe contre le Real Madrid.

Pourquoi se sont-ils entraînés à Dortmund et pas à Madrid ? De peur d’être espionné ?

Ils se sont tous bien entraînés. Kobel et Süle iront bien. Nous avons beaucoup de matchs à l'extérieur dans les prochaines semaines et nous voulons tirer le meilleur parti de nos installations. J'ai lu des choses sur les espions, mais ça n’a rien à voir. Nous avions toutes les vidéos à analyser aujourd'hui. Je voulais simplement leur donner un peu plus de temps à la maison.

Est-ce que c’est différent de s'entraîner chez soi ou ici ?

La seule chose, c'est que si vous vous entraînez après avoir voyagé, après deux heures d'avion, c'est différent. C'est juste à cause de ça. Nous avons échangé des matchs avec Madrid, ils ont vu nos matchs, nous avons vu les leurs.

La mentalité de Dortmund est-elle suffisante pour prendre d'assaut le Bernabéu ?

La mentalité n'est pas suffisante pour survivre à Madrid. En fin de compte, ce sont les champions en titre, nous aurons besoin de tout demain. Nous avons aussi besoin de mentalité, oui. Nous voulons que tout fonctionne en notre faveur.

Que signifie pour vous votre retour à Madrid ?

Ça signifie beaucoup pour moi. J'avais toujours rêvé de jouer au Real. Mon fils est né dans cette ville. J'ai le privilège d'être dans ce stade demain. Ça représente beaucoup pour moi. Ça sera toujours spécial, non seulement pour le football, mais aussi pour la famille.

Comment allez-vous faire face à Mbappé et Vinicius ?

Nous allons jouer collectivement, pas seulement pour arrêter ces deux joueurs exemplaires, mais contre tout le monde. Nous devons agir comme une équipe. Tous les entraîneurs ont leurs idées. Nous voulons tenir tête à Madrid, jouer notre football. Nous devons être courageux, nous avons bien commencé la compétition (2 victoires) et nous voulons continuer.

Que pensez-vous de votre compatriote Güler ?

J'espère qu'il gagnera beaucoup de titres avec son club et avec la Turquie. Se battre pour gagner des minutes, c'est comme ça pour Arda et pour tout le monde à Madrid. Il se débrouille bien, il marque des buts décisifs. Il est comme un petit frère pour moi, nous parlons beaucoup. J'espère que son avenir sera très bon.

Quelle équipe l'entraîneur Sahin recherche-t-il ?

En tant qu'entraîneur, on cherche tous les jours. J'ai mon idée du football, avec les joueurs. Nous ne sommes pas à 100%. Nous sommes patients et nous espérons qu'un jour nous pourrons dire que c'est mon équipe, qu'elle joue comme je l'aime.

La finale de Wembley vous pèse-t-elle ?

Je ne ferais pas de comparaison. Nous avons des images de la finale, je me souviens de ce match. La situation de départ est différente.

Bellingham a l'air différent…

Je ne suis pas l'entraîneur de Bellingham. Je suis un grand fan de son jeu et je ne sais pas. Je ne peux pas parler de ce qui a changé. En tout cas pour nous, les choses ont changé, de nouveaux joueurs, un entraîneur différent…

Que pensez-vous d'Ancelotti ?

Que dire d’Ancelotti… C'est un gagnant, l'entraîneur qui, pour moi, a peut-être la meilleure relation avec ses joueurs, comme aucun autre. C'est un exemple pour un jeune entraîneur. Si je gagne la moitié de ce qu'il a gagné, je mourrai très heureux.