SM Caen – Bruno Baltazar sonné après la défaite à Ajaccio : « À la fin, c’est la cruauté du foot » | OneFootball

Son équipe était gravement malade au moment où il a accepté de la reprendre, elle a désormais déjà presque un pied dans la tombe. Avec trois défaites consécutives en Ligue 2, le SM Caen de Bruno Baltazar n’a toujours pas empoché le moindre point en 2025, et vient de subir un revers qui laissera sans doute des traces.

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En tête au tableau d’affichage grâce à Mendy à l’heure de jeu, le Stade Malherbe a concédé deux buts largement évitables avant le coup de sifflet final contre Ajaccio pour s’incliner 2-1 chez son plus grand rival pour le maintien, qui passe en tête de trois points à la 16e place. Le coach portugais de Caen, très déçu et visiblement touché, a répondu aux questions de beIN Sports à chaud après la rencontre. Donnant déjà, la sensation d’être démuni.

« On savait qu’Ajaccio allait être très bon en début de match après leur résultat de la semaine dernière (défaite 4-0 à Bastia). Ils voulaient montrer une réaction aujourd’hui, une réaction forte. Nous avons fait 45 minutes de contrôle, sans créer d’occasion. Ajaccio a créé  en première mi-temps, avec un petit peu plus de volume offensif, sans créer de danger. À la pause, j’ai dit aux joueurs que maintenant, c’était à nous. Qu’on allait commencer à jouer, à être plus agressifs offensivement. On a montré de la sécurité et de la qualité. On a marqué au moment parfait pour avoir plus de tranquillité. Mais on n’a pas été capables de tenir, à cause de deux coups de pied arrêtés qui ont fait toute la différence. À la fin, c’est la cruauté du foot. Mais l’équipe qui mérite de gagner est celle qui marque le plus de buts. On a tout fait pour obtenir les trois points, mais on n’en a pas été capables. »

Le match de Rajot et le 11 de départ pose question

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« C’est vrai que Mickaël Le Bihan est très bien entré dans son match, il a tenu le ballon et a apporté une qualité supérieure. Lorenzo Rajot peut aussi le faire. Mais il a été limité à cause de son carton jaune, c’est pour ça qu’on a changé à la mi-temps. Mais dans ma tête, on a commencé avec un onze fort pour gagner le match, pour être consistants jusqu’à la fin. Malheureusement, ce n’était pas possible aujourd’hui […]. Il manque deux ou trois joueurs (dans l’effectif), c’est sûr. On doit avoir beaucoup plus de qualité, tout le monde le sait. J’ai déjà eu l’occasion de parler de mercato, ce n’est pas difficile d’amener des joueurs. Mais c’est plus dur de trouver ceux qui sont de qualité supérieure, qui peuvent faire la différence, avec la maturité nécessaire dans ces moments difficiles. »

Photo Loic Baratoux /FEP/Icon Sport