Le Journal du Real
·02 de junho de 2025
À la surprise générale, Xabi Alonso laissera de côté sa défense à cinq et optera pour un 4-3-3

Le Journal du Real
·02 de junho de 2025
Lors de sa toute première conférence de presse, Xabi Alonso avait insisté à de multiples reprises sur un point précis. Entre les : « l’entraîneur dépend des joueurs » ou encore « j’ai une idée de la façon dont nous voulons jouer, mais l’image fixe du système peut changer », ces indices auraient a posteriori dû mettre la puce à l’oreille des férus de tactique. Car oui, en Allemagne, le Basque a illustré toute sa capacité à exploiter le plein potentiel de son effectif, voire plus.
Il a analysé le groupe dont il disposait et a tiré la conclusion qu’il fallait une défense à cinq avec trois centraux pour amener son équipe à un titre historique de Bundesliga. C’est tout naturellement que bon nombre de spécialistes imaginaient déjà son Real Madrid revenir à son dispositif défensif de 2000, une année synonyme de neuvième coupe aux grandes oreilles. Mais ce que l’on pensait être la base de sa philosophie tactique n’est en réalité qu’un simple pan.
Selon les informations de Marca, Xabi Alonso privilégiera un 4-3-3 et non un 5-2-3 ou un 3-4-3. Après avoir étudié profondément le groupe à sa disposition, le Basque en a tiré la conclusion suivante : ce Real Madrid n’est aujourd’hui pas fait pour jouer avec trois centraux. Du retour de blessure de Militão ou Carvajal aux méformes physiques d’Alaba, voire Rüdiger, en passant par les interrogations autour de Huijsen et Asencio, le constat est aussi terrible que saisissant.
Toujours selon cette source, Xabi Alonso envisagerait une charnière Asencio-Huijsen dans son onze de départ à la Coupe du monde des clubs. Car, hormis les multiples revenants de blessure, le Real Madrid apparaît plus que jamais dépeuplé dans ce secteur. Sans Vallejo, seuls Jacobo Ramón et Aguado serviront de roues de secours. Et, dans les cas extrêmes, le Basque pourra toujours compter sur Tchouaméni, bien qu’il souhaite le voir évoluer au milieu.
Le flou est donc, pour l’instant, total. La Coupe du monde des clubs devrait toutefois éclaircir l’avenir du secteur défensif merengue tout en jaugeant l’aptitude physique des revenants.
Alexis Gallot