SportsEye
·24 de maio de 2025
Anderlecht secoué : le vrai problème n’est pas physique

SportsEye
·24 de maio de 2025
Killian Sardella s’apprête à tourner la page d’une saison marquée par un défi médical et mental qu’il n’avait probablement pas anticipé. Contraint à une opération pour préserver sa carrière, le défenseur du RSC Anderlecht a vu son exercice prendre un virage délicat, mais il tempère toute inquiétude sur son avenir physique : « Je devrais reprendre le chemin des terrains vers la mi-août, et être au top de ma forme au mois de septembre », confirme-t-il.
Si l’aspect médical est désormais sous contrôle, Sardella insiste sur un facteur souvent éclipsé : « Le souci est mental ». Il détaille ce tiraillement quotidien qui hante de nombreux joueurs – l’esprit qui pousse à vouloir disputer chaque match, alors que le corps réclame du repos. Cette saison, le défenseur a appris à écouter ses limites, une leçon qu’il juge essentielle pour durer au plus haut niveau.
Son objectif reste clair : décrocher une place à la Coupe du monde 2026, un rêve qu’il estime plus accessible en restant à Anderlecht plutôt qu’en s’aventurant dans un nouveau club à l’été, d’autant que son contrat court jusqu’en 2028 et qu’un transfert post-blessure serait ardu à négocier. L’incertitude plane, mais Sardella ne ferme cependant aucune porte pour le mercato.
En coulisse, il ne cache pas sa déception envers la saison des Mauves, regrettant d’avoir laissé échapper le top huit européen. Pour lui, les blessures à répétition et une fatigue généralisée ont pesé lourd, érodant la confiance du groupe : « Le problème est surtout mental, cela explique qu’on n’ait pas eu de résultats probants contre les équipes du top trois », estime-t-il. Selon Sardella, c’est un état d’esprit à corriger pour espérer bâtir sur des bases plus solides la saison prochaine.
Il reconnaît néanmoins une progression chez certains, comme lors des Champions Play-offs, mais pointe du doigt une sorte de complexe d’infériorité contre le Club de Bruges. Il croit pourtant possible de sortir Anderlecht de l’instabilité, misant sur la qualité du groupe actuel tout en reconnaissant la nécessité de stabilité dans la philosophie et l’organisation du club.
Durant cette période à l’écart, Sardella a aussi observé de près la dynamique du vestiaire, saluant l’impact du gardien Colin Coosemans, « grande partie responsable de la quatrième place du club », et l’unité dont fait preuve le groupe autour de son capitaine. Quant à Besnik Hasi et ses méthodes récentes, Sardella se refuse à tout jugement, expliquant qu’il était concentré avant tout sur sa propre revalidation.
En attente du retour complet de son latéral, Anderlecht sait que le défi reste autant dans les têtes que sous les crampons.
Source : Anderlecht Online
Ao vivo
Ao vivo
Ao vivo
Ao vivo
Ao vivo
Ao vivo
Ao vivo
Ao vivo