Andy Diouf : «On commence à trouver de bonnes connexions à trois au milieu» | OneFootball

En progrès, Andy Diouf a livré une prestation solide le week-end dernier sur la pelouse de Montpellier. Aligné dans un milieu à trois avec Adrien Thomasson et Neil El Aynaoui, le vice-champion olympique a peut-être livré sa meilleure prestation de la saison.

Lensois.com : Andy Diouf, est-ce que ce milieu à trois permet à l’équipe de bien se répartir la tâche en récupération, mais aussi dans l’animation ? C’est vrai que c’est un peu différent. Il y a des principes qui changent quand on joue à trois. Ça nous offre un peu plus de liberté offensive, parce qu’on a des efforts qui sont différents, même défensivement, où on avance beaucoup et il y a un peu moins de courses, de replis défensifs que quand on joue à deux. Mais on commence à trouver de bonnes connexions à trois au milieu, donc j’espère que ça va continuer. Pour les projections, pour les courses offensives et finir dans la surface, c’est un peu plus facile parce qu’on part de moins loin. Du coup, c’est une position où on se sent à l’aise et où je me sens à l’aise aussi.

Vous faites de grosses différences et, dans les 20 derniers mètres, parfois c’est plus compliqué. C’est frustrant ? Ou vous êtes patient ? Bien sûr que c’est frustrant, parce que quand on fait de bonnes choses, on veut toujours finaliser l’action de manière positive. Après, je ne me prends pas trop la tête avec ça. J’essaie de le travailler aussi à l’entraînement et ça va venir. Je sais que c’est un peu normal, parce que j’ai un jeu qui demande ça aussi. Donc ça va demander du temps, des automatismes, mais ça va venir.

Est-ce que vous avez eu des offres pendant ce mois de janvier ? C’est vrai que c’est un mois un peu particulier, mais pour tout le monde, pour le staff, pour les joueurs. Et malgré ça, on a quand même eu la force de rester concentrés sur le terrain et sur notre saison. Après, il y a eu quelques discussions, mais il n’y a pas eu forcément d’offres. Et moi, j’avais à cœur de finir avec le RC Lens cette saison et d’aller au bout de nos objectifs collectifs.

Andy, le vestiaire a accueilli beaucoup de jeunes, notamment des joueurs venus d’autres pays. Vous ne faites pas partie des anciens, mais vous avez quand même plus d’expérience. Comment ça se passe ? Déjà, dans le groupe, on a plusieurs personnes qui maîtrisent l’anglais. On a aussi un staff qui parle anglais à 100%. Donc, au niveau des séances, des règles et tout, ils ne sont pas perdus, parce que c’est expliqué en français, puis en anglais, donc c’est facile pour eux. Après, je dirais qu’on a un bon groupe avec des personnes expérimentées, donc c’est aussi plus facile pour eux. Il y a un esprit familial, donc ils sont bien intégrés. Ce sont des joueurs avec un fort potentiel. Et on sait qu’ils vont nous faire du bien et qu’on aura besoin d’eux.