MadeInFOOT
·30 de março de 2025
ASSE - Bernard Caïazzo prend la défense de Nasser Al-Khelaïfi

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·30 de março de 2025
Ce jeudi, France 2 a diffusé le Complément d'Enquête sur Nasser Al-Khelaïfi, le président du PSG. L'interview de Bernard Caïazzo, interrogé pour l'émission, n'a pas été diffusée. L'ancien co-président de l'ASSE a trouvé cette décision malhonnête.
Ce jeudi, France 2 a diffusé le Complément d'Enquête sur le président du PSG, Nasser Al-Khelaïfi. Durant plus d'une heure, des anciens proches du dirigeant qatari ont dénoncé le comportement ou les méthodes parfois douteuses du propriétaire de QSI. Alors que l'ancien co-président de l'ASSE, Bernard Caïazzo, était annoncé comme l'une des personnalités interrogées dans ce reportage, son interview n'a pas été diffusée. Une décision qui n'a pas plu à l'ancien dirigeant stéphanois, qui a fait part de son mécontentement auprès de Foot Mercato.
"J’ai été contacté il y a plusieurs mois, mais ils ont surtout utilisé mon nom. J’ai fait une interview, que je ne voulais pas faire au départ, en novembre. J’ai perdu du temps, car ils ont utilisé mon nom il y a deux semaines pour faire la promotion de l’émission", a déclaré l'ancien président des Verts, qui juge que cette émission a été montée pour détruire Nasser Al-Khelaïfi.
"Moi, j’avais donné une interview franche sur ce que je pensais de Nasser et puis on m’annonce deux jours avant que mon passage ne sera pas gardé. Je ne connais pas les raisons. J’ai dit que c’était un manque de respect et que je trouvais ça incorrect. Je pense juste que c’était une émission à charge à fond", a déclaré l'ancien propriétaire de l'ASSE.
L'homme d'affaires français en a également profité pour prendre la défense du président du PSG.
"C’est une plaisanterie. Ils ne se rendent pas compte. Si tu as un Marseillais, formé à Marseille qui part libre et signe au PSG, il pense que les supporters ne vont pas mettre des banderoles pour insulter sa mère, son père, son grand-père ? C’est malheureux hein, mais Nasser Al-Khelaïfi n’a pas un contrôle là-dessus.Tu penses sincèrement que s’il y a une tendance lourde des supporters qui ne sont pas contents, il suffit de 60 personnes à Tunis pour compenser ? Moi, si je suis journaliste, j’aurais aimé rencontrer deux ou trois de ces personnes. Ce n’est pas possible que parmi ces 60 personnes qui ne travaillent plus au PSG, visiblement, personne ne vienne raconter ce qu’il fait concrètement, ce qu’on lui dit", a conclu Bernard Caïazzo.