ASSE - Une plainte contre la LFP et DAZN après des chants homophobes | OneFootball

Les polémiques autour des chants dans les stades est de retour. L'Équipe révèle ce lundi que trois associations de lutte contre l'homophobie : Stop Homophobie, Mousse et Familles LGBT ont déposé plainte lundi matin pour injures et incitations à la haine homophobe contre la LFP, Amazon Prime et DAZN en raison de la rediffusion de chants homophobes tenus lors de matches de Ligue 1.

Les trois associations précédemment citées reprochent aux détenteurs des droits de la Ligue 1 ainsi qu'à l'organisateur du championnat, d'avoir diffusé, en replay, des rencontres durant lesquelles des supporters ont tenu des propos homophobes à travers des chants ou des cris.

Le quotidien sportif précise que si les rencontres de la saison dernière ne sont plus disponibles en ligne, ce n'est pas le cas du match des Verts contre les Lillois, toujours accessible en replay. Les associations qui ont déposé cette plainte indique : "Nombreux sont les chants homophobes qui se font entendre depuis les tribunes lors des matches de la Ligue 1, sans faire l'objet d'aucune sanction. Or, les matches de Ligue 1 sont retransmis à des millions de téléspectateurs en France. La diffusion de ces matches conduit donc à propager explicitement des propos homophobes à ces millions de Français."

L'avocat des associations, Me Étienne Deshoulières explique : "Lorsque l'on diffuse un match en direct, on n'est pas responsable des propos. Or, en cas de rediffusion des matches sur les plateformes Amazon Prime et DAZN, il y a une responsabilité du directeur de la publication pour la diffusion du contenu et des chants homophobes. On a déjà attaqué Amazon Prime, qui a cessé la rediffusion de certains matches pendant lesquels il y avait eu des chants homophobes. Mais ça continue avec DAZN." Dans cette affaire, les associations estiment que la LFP est "complice" puisque c'est la Ligue de Football Professionnel qui livre les contenus vidéos à la fin du match pour qu'ils soient mis en ligne.Les directeurs de publication d'Amazon Prime et de DAZN encourent les peines d'un an d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende. La LFP encourt les mêmes peines.