Le Journal du Real
·01 de março de 2025
Brouillard au milieu : Ancelotti face au casse-tête de l’absence de Ceballos
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Le Journal du Real
·01 de março de 2025
Blessure, adaptation et victoire. C’est la boucle infinie du Real Madrid. Un jour de la marmotte. Et pour Ancelotti, en particulier. Mais il y a quelque chose dans les adversités qui motive cette équipe, plus caméléon que n’importe quel caméléon. Sans attaquant, ils ont gagné une Ligue des champions, et sans défenseurs, ils ont éliminé Manchester City.
Selon les informations de AS, Ceballos en a pour deux mois. Juste au moment où il s’était imposé dans le onze. Ancelotti réfléchit déjà aux différentes alternatives pour ces sept semaines (peut-être six, mais jamais moins). Si Valverde est milieu, la solution est simple. Mais quand il joue latéral, les doutes surgissent. Et il y a même trois alternatives sur la table.
Plan A Tchouaméni est le remplaçant naturel. Car l’ascension de Ceballos coïncide avec une période où Tchouaméni a été utilisé en défense centrale par Ancelotti, mais une fois qu’Asensio a montré qu’il pouvait démarrer en tant que titulaire… Aurélien est revenu au milieu. Mais maintenant, il a évolué : ce que l’on cherche, c’est un accompagnant. Un problème dont la solution semble simple : Valverde.
Cela permettrait de maintenir Lucas Vázquez en tant que latéral. En attendant que « El Halcón » se remette de ses douleurs (il souffre depuis un certain temps de douleurs au muscle de la cuisse gauche), son duo avec Tchouaméni est de plus en plus probable. Mais cela a un talon d’Achille : Valverde est destiné à être latéral lors des grand matchs. Lors des soirées de haute intensité. Et ici surgissent les plans alternatifs.
Plan B Valverde est latéral. Il faut donc trouver un accompagnant pour Tchouaméni, mais avec deux candidats en moins pour Ancelotti. Ceballos est blessé et « El Halcón » est sur le côté droit de la défense. Dans cette situation, celui qui a le plus de chances d’être aligné est Modric, renforcé par ses récentes performances.
Il a inscrit quatre buts et délivré six passes décisives… et il affiche un niveau exceptionnel : contre Girona, il a été le joueur qui a créé le plus d’occasions, complété le plus de passes, effectué le plus de passes dans le dernier tiers, mis les plus de centres. Modric est en forme et en ce moment, il est meilleur que Camavinga.
Aurélien Tchouaméni contre l’Athletic Club (Photo by Juan Manuel Serrano Arce/Getty Images)
Plan C Mais Camavinga est Camavinga. Un joueur qui traverse un moment délicat, mais qui a montré qu’il avait le potentiel pour être une star. « Certains ont oublié qu’il a joué une finale de Ligue des champions avec Kroos », a dit Ancelotti. Le problème ici, c’est qu’il y avait un Camavinga jusqu’à la Supercoupe… et un autre depuis.
Cette fatidique nuit contre Barcelone lui a fait du tort. Il a commis un penalty, aurait dû être expulsé et a été remplacé à la mi-temps. Un désastre. Depuis lors, il est plus imprécis, moins sûr de lui. Carletto garde sa confiance en lui, et la blessure de Ceballos, comme toutes les blessures, lui ouvre une porte.
Une opportunité. Il part derrière Modric, mais il a l’occasion de convaincre et de lui prendre la place. Le duel avec Luka est une réalité.
Plan D Et un duo Modric-Camavinga ? C’est une autre possibilité. Moins probable, mais c’est une possibilité. Ici, le facteur clé est que Tchouaméni, pour Ancelotti, est indiscutable. Titulaire dans tous les schémas. Donc, cette solution consisterait à le placer au centre de la défense, ce qui enverrait Asencio sur le banc.
Sa présence en défense pourrait apporter plus de fiabilité dans la sortie de balle, mais défensivement, c’est un joueur qui, à cet endroit, montre encore des failles. Il est très peu probable que ce duo soit aligné, mais cela pourrait arriver lors d’un match de transition.
Camavinga possède une opportunité de se réaffirmer en l’absence de Ceballos (Photo by Yasser Bakhsh/Getty Images)
Sans Ceballos… et sans Bellingham. Le match aller au Bernabéu se jouera sans Jude. Et ici se pose une autre question. Le remplaçant naturel serait Brahim, qui jouerait sur le côté droit, laissant le poste de meneur de jeu à Rodrygo. Mais ce match pourrait exiger un milieu renforcé, du muscle au centre du terrain.
Autrement dit, revenir à un 4-3-3. Regrouper Tchouaméni, Camavinga et Modric au centre, avec Valverde en arrière droit. L’une des deux solutions se produira. Mais tout dépend de la forme de Valverde, car si ce n’est pas le cas, la secousse serait déjà un tremblement de terre.
Ancelotti sera sans Ceballos pendant deux mois. Bien que cela puisse finalement être entre six et sept semaines, car au Real Madrid, il existe une tendance à réduire les délais des indisponibilités. Il est certain que Dani ne jouera pas l’Euroderbi et, si cela se produit, il ne serait pas non plus de la première manche des quarts.
Il est également certain qu’il manquera le match retour de la Coupe… et jusqu’à cinq matches de Liga (Betis, Rayo, Villarreal, Leganés et Valencia). Il est sérieusement incertain contre Alavés (journée 31) et pour l’éventuel retour des quarts de Ligue des champions. Pendant tout ce temps, Ancelotti devra se réinventer.
Revivre cette boucle qui est l’Histoire sans fin. Blessure, adaptation et victoire. Il est déjà en train de le faire. Maître en la matière.
Enzo Teixeira
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