Florent Toniutti : “Impossible pour moi de me détacher de l’idée que donner le moindre euro à ce club, c’est permettre à Gérard Lopez de continuer” | OneFootball

“Pour la première fois depuis une vingtaine d’années, je ne suis pas allé au stade de la saison pour voir les Girondins. Un choix délibéré, bien que parfois difficile au vu des enjeux. J’ai retourné la question dans tous les sens : impossible pour moi de me détacher de l’idée que donner le moindre euro à ce club, c’est permettre à Gérard Lopez de continuer. Certains diront que c’est facile à faire maintenant que le club est en National 2. D’autres, qui me connaissent mieux, savent que j’ai aussi usé les bancs de Sainte-Germaine ou de Galin, bien avant la descente aux enfers. Mon erreur ? Ne pas avoir agi plus tôt. Dès l’arrivée de Lopez, j’aurais dû joindre les actes à mes paroles. J’aurais dû arrêter les frais. Mais c’est peut-être ça, être supporter aujourd’hui : résister le plus longtemps possible à une forme de dissonance cognitive. Coincé entre l’amour de son équipe… et la lucidité sur ce qui se passe vraiment. Ce post s’adresse à ceux qui, comme moi, ne vont plus au stade par conviction, et qui, depuis quelques jours, passent pour de “faux supporters” aux yeux de certains. Rassurez-vous : ce n’est pas le cas. Et pour les autres : rendez-vous près des foodtrucks, le jour de la première sans Lopez.”

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