Gagner le Derby du Nord ? Benjamin André (LOSC) dévoile les clefs du succès | OneFootball

De passage en conférence de presse ce jeudi, Benjamin André a longtemps commenté la rencontre à venir entre le LOSC et le RC Lens. Il a, au fil des minutes, dévoilé peu à peu les clefs du succès.

Au début du mois d’octobre, le LOSC parvenait à briller sur la scène européenne, face au Real Madrid (1-0), tout en surpassant le Toulouse FC dans la foulée en championnat. Benjamin André, conscient que les Dogues ont rarement été performants lorsqu’il était nécessaire d’enchaîner, veut se servir de cette bonne dynamique pour faire de même ce samedi. Ce sera d’autant plus facile contre le RC Lens : « Je pense qu’on va se servir du match de Toulouse, qui était après le Real. C’est un peu le même type d’enchaînement, ça arrivait rapidement derrière et il fallait vite switcher. Là, c’est encore plus rapide. L’avantage que l’on a, c’est que c’est l’un des plus gros matchs de la saison et tout le monde sera focus. On sait l’importance qu’a ce match au niveau sportif, mais aussi au niveau des supporters, de l’histoire, de tout ce que peut représenter un Derby. Je connais mon équipe, on va vite monter en pression », rassurait-il rapidement ses interlocuteurs.

Le capitaine du LOSC espère que son groupe parviendra à surfer sur la bonne dynamique actuelle, sans néanmoins se faire dépasser par l’euphorie : « Quand on gagne, ça amène une certaine confiance et une certaine atmosphère positive. Dans le vestiaire, ça rigole, c’est détendu mais en même temps concentré. On a envie de venir, de travailler, d’autant plus quand on gagne des grands matchs comme ça. Il faut garder cette énergie positive et se reconcentrer sur le championnat et ce grand match. »

Plus encore que la confiance, c’est l’énergie collective qui se dégage des Dogues qu’il faudra retranscrire, celle qui leur a permis de courir 4,5 kilomètres de plus que les Colchoneros, à Madrid, en cours de semaine : « Il le faut parce que Lens est une équipe qui court beaucoup plus que l’Atlético. On l’a ressenti sur le terrain, surtout en première mi-temps où on n’a pas forcément bien géré notre match au niveau de la possession du ballon. On aurait pu avoir des temps plus calmes pour récupérer, et on ne les a pas trop eus. On a beaucoup couru aussi à cause de ça. Dans un match contre un adversaire de ce calibre, il faut avoir des temps un peu plus faibles et d’autres où on maîtrise un peu plus. »

Dans la même thématique, le LOSC sera cette fois-ci opposé à une équipe qui aime harceler ses adversaires. Il s’agit là de la patte du dénommé Will Still, qui était déjà parvenu à faire déjouer les Dogues lorsqu’il était encore à la tête du Stade de Reims. Comment manœuvrer face à ce plan de jeu ? « Faire ce qu’on sait faire depuis maintenant deux ans. On aime quand on vient nous presser. Mais il faut bien ressortir, intelligemment, sans prendre des risques inconsidérés, bien aspirer, avoir le bon mouvement et faire les bond déplacements, cite ainsi Benjamin André, sûr de ses forces. Il faudra peut-être parfois batailler et casser le pressing, on verra, mais il faut jouer notre jeu. On se concentre surtout par rapport à ce que nous on sait faire et ce que l’on a envie de faire. À Monaco, on a moins fait ce qu’on sait faire aussi, il y avait moins de mouvements. On était moins connecté. Quand il y a une énorme pression, c’est beaucoup plus difficile. Mais on sait le faire, et on le montrera », assurait-il.

A l’aube de cette première édition du Derby du Nord au cœur de la saison 2024-2025, le LOSC et le RC Lens sont à égalité au classement avec quatorze points. Le vainqueur prendra-t-il l’ascendant ? Cela a souvent été le cas par le passé : « Je ne pense pas, c’est tellement loin, soupire le capitaine du lillois. Prenez Lyon la saison dernière, ils partaient de tellement loin et regardez où ils ont fini. C’est un match très important. Comptablement, trois points de plus font certainement une différence. Mentalement ? Pour ce que le derby représente, je suis d’accord. Mais sur la vérité d’un championnat, on en est très loin », concluait ainsi Benjamin André ce vendredi, veille de choc régional.