« Ils m’ont pris pour un fou », la fierté d’Olivier Létang après LOSC – Feyenoord Rotterdam | OneFootball

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Le Petit Lillois

·30 de janeiro de 2025

« Ils m’ont pris pour un fou », la fierté d’Olivier Létang après LOSC – Feyenoord Rotterdam

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Le sourire jusqu’aux oreilles, mais déjà prêt à se projeter sur la suite, Olivier Létang débarquait en zone mixte pour commenter l’exploit réalisé par le LOSC, vainqueur du Feyenoord (6-1), en Ligue des Champions ce mercredi.

La fête était belle, incandescente, inoubliable même. Contre vents et marées, le LOSC l’a fait. Le LOSC a déjoué les préjugés, fixés par les statuts, pour se frayer un chemin entre les défaillances des clubs européens les plus influents. Au coup de sifflet final, après avoir giflé le Feyenoord Rotterdam (6-1), ce sont bel et bien les Dogues qui se sont hissés à la 7e place de la phase de ligue de la Ligue des Champions. Ils ont ainsi arraché la qualification pour les huitièmes de finale au nez et à la barbe de l’Atalanta Bergame, du Borussia Dortmund, du Bayern Munich, de l’AC Milan ou encore du Real Madrid. Sur un nuage, à l’image de l’ensemble du club lillois ce mercredi, Olivier Létang apparaissait avec un grand sourire en zone mixte. Il n’a cependant pas oublié que d’importantes échéances (de Dunkerque au Havre) attendaient encore ses hommes.


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Être dans le Top 8, avoir ce parcours, c’est exceptionnel. Y-a-t-il un mot au-dessus de ça ?

Notre parcours n’est pas terminé ! (sourire) Mais c’est une très, très, très grande performance. Quand on a vu les clubs qu’on allait affronter au tirage au sort, tout le monde imaginait qu’on allait finir avec très peu de points au final. On a démontré que le club était fort, qu’on avait beaucoup de qualités, qu’on avait un staff et un coach de grande qualité. Sinon, on n’aurait pas fait ce parcours-là. Indépendamment des qualités, il y a aussi un groupe humainement extraordinaire, vraiment. Je leur ai rappelé dans le vestiaire après le match que ce groupe est en capacité de réaliser de très grandes choses : cette qualification, la victoire contre le Real Madrid qui était invaincu depuis 36 matchs…

On a envie de garder cet état d’esprit, c’est très important. Et si on veut revivre des émotions comme celles-ci, cela passe par être très performant et consistant, en permanence, en championnat pour finir la saison avec de très grands résultats. On est toujours en lice dans trois compétitions, avec la Coupe de France. C’et l’une des bonnes nouvelles, on a allégé le calendrier en plus de la qualification. On est très, très fiers et heureux de ce qui a été fait, pour le club, le groupe et nos supporters.

Si on vous avez dit que vous alliez être la septième meilleure équipe d’Europe à l’issue de la phase de ligue ?

Est-on la septième meilleure équipe d’Europe ? On avait un calendrier très difficile… Je me rappelle aussi du soir du 19 mai (38e journée de Ligue 1 face à Nice, le LOSC perd le podium, ndlr). Je l’ai d’ailleurs répété aux joueurs. Il y avait 50 000 personnes dans le stade, beaucoup pleuraient, c’était très dur pour les joueurs. Je leur avais dit qu’on aimait et on haïssait le football pour de tels moments et que le club allait revenir plus fort. C’était compliqué, ils m’ont probablement pris pour un fou à ce moment-là, mais ils ont démontré qu’on avait les qualités pour le faire. On est passé par des barrages à Valenciennes, pas dans notre stade. Quand on se rappelle de ce soir du 19 mai, ce qui a été réalisé en quelques mois démontre qu’on est un club très fort, très performant, avec de grandes valeurs.

Quel a été le déclic pour avoir ses performances dans les phases de ligue ?

Je ne crois pas à un instant précis. Je crois toujours à la construction d’un projet fort avec des hommes, beaucoup de professionnalisme, d’exigence et de plaisir. J’ai rappelé dans le vestiaire que c’était une aventure humaine et il faut aussi féliciter le travail formidable de Bruno (Genesio) et de son staff. En arrivant après Paulo (Fonseca), tout le monde se disait que ce serait compliqué de prendre la suite de Paulo (Fonseca). Pas un club français ne s’était qualifié en barrages hormis Monaco. Bravo à Bruno (Genesio), aux staffs, aux joueurs et à tout le club. On est ravi et on veut savourer, mais il ne faut pas oublier qu’on a un match contre Saint-Étienne dans moins de trois jours (samedi). Si on veut revivre ces moments-là, ça passe par le championnat. Le sport de haut niveau est difficile en permanence et cette qualification ne nous permet pas d’être qualifié pour la Ligue des Champions de l’année prochaine. Il faut remettre cela dès samedi.

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