Interview : Vasco Silva, entraîneur professionnel à seulement 23 ans | OneFootball

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Trivela

·29 de abril de 2025

Interview : Vasco Silva, entraîneur professionnel à seulement 23 ans

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Passé notamment par Paços de Ferreira cette saison, Vasco Silva est, à 23 ans, l’un des entraîneurs adjoints les plus jeunes du football professionnel en Europe.

Certains parcours sont atypiques : c’est le cas de celui de Vasco Silva. Après avoir côtoyé différents clubs professionnels portugais, le natif de Guimarães a pu atteindre la deuxième division portugaise, en intégrant le staff de Ricardo Silva à Paços de Ferreira. Pour Trivela.fr, nous sommes parti à sa rencontre.


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T : Comment avez-vous intégré le staff de Ricardo Silva ?

VS : Avant cela, j’ai fait mes armes dans différentes formations, notamment au FC Vizela et au Vitoria. Ricardo Silva, que je ne connaissais pas, est venu me rencontrer car il avait besoin d’un analyste pour son staff. De base, mon rêve était de devenir footballeur professionnel, comme beaucoup d’enfants. Mais très tôt, à l’âge de 16 ans, je me suis rendu compte que ça serait trop difficile d’atteindre cet objectif. J’ai donc réfléchi à d’autres solutions et devenir entraîneur est ce qui a finalement été le plus évident.

T : Votre parcours est impressionnant : vous avez aidé le FC Länk Vilaverdense à accéder à la deuxième division portugaise puis vous avez rejoint le FC Paços de Ferreira. Comment êtes-vous parvenu à vous imposer dans ce type de structures ?

VS : J’avais déjà accumulé de l’expérience à Vizela et au Vitoria, ça m’a donné une bonne base. Lors de mon arrivée, je me suis imposé assez naturellement. Selon moi, c’est surtout les compétences qui te définissent et les personnes qui travaillent avec toi le voient, elles te respectent pour ce que tu es. L’équipe technique a toujours été bienveillante en me considérant comme les autres, sans tenir compte de mon jeune âge. Ça m’a aidé à trouver ma place.

Au sein du staff, je n’hésite pas à donner mon avis et je sens qu’il est écouté. Avec les joueurs, c’est le même principe : s’ils constatent que tu es compétent, alors ils te respectent. Je n’ai jamais eu de problème d’autorité avec eux. Au contraire, mon jeune âge m’a parfois facilité les échanges.

Au fil des expériences, j’ai toujours entretenu de bonnes relations avec les joueurs. C’était une crainte avant de me lancer, mais heureusement, ça s’est toujours bien passé.

T :  Quelles sont vos fonctions au sein du staff de Ricardo Silva ?

Je suis analyste vidéo et entraîneur adjoint. Mon rôle est de récolter un maximum d’informations sur les adversaires tout en étudiant le jeu de notre propre équipe pour l’améliorer. Je gère l’analyse des adversaires et je présente un rapport global à Ricardo Silva et aux membres du staff afin d’élaborer la meilleure stratégie possible avant chaque rencontre. En parallèle, j’accompagne Ricardo Silva sur le terrain en tant qu’adjoint, en participant activant aux entraînements quotidiens.

T : À Paços de Ferreira, les choses ne se sont pas passées comme prévu, et aujourd’hui, le club lutte pour éviter une descente en Liga 3. À votre époque, quels étaient selon vous les motifs de cette déconvenue ?

VS : Le problème principal, pour moi, c’est le manque d’investissements. Sur la première saison, l’objectif était de remonter dans l’élite mais le club n’avait pas les moyens pour rivaliser, surtout face à des équipes comme Santa Clara ou AVS. Nous avons tout de même réalisé du bon travail avec une cinquième place et une deuxième partie de saison exceptionnelle. Pour la deuxième saison, je pense que nous avons également fait du bon travail compte tenue des circonstances difficiles.

T : Vous êtes actuellement sans club. Quels seraient les critères pour accepter un nouveau projet ? Ricardo Silva envisage-t-il aussi de s’ouvrir à l’étranger ?

VS : Les entraîneurs portugais ont une bande réputation à l’international, et je crois que Ricardo Silva pourrait tout à fait suivre ce chemin grâce à ses compétences de management et sa vision offensive du jeu. Je suis convaincu que Ricardo Silva sera l’un des entraîneurs à suivre dans les prochaines années.

T : En effet, les entraîneurs portugais sont reconnus dans le monde entier. Quels sont ceux que vous admirez le plus en termes d’idées de jeu ?

Les entraîneurs portugais sont parmi les meilleurs du monde, c’est une grande fierté d’en faire partie. Parmi mes références, j’apprécie particulièrement Rúben Amorim, pour ses idées de jeu et son parcours impressionnant, ainsi que Jorge Jesus pour tout ce qu’il a accompli dans différents clubs.

VS : Avez-vous l’ambition de devenir, un jour, entraîneur principal ?

T : À court terme, je me vois encore rester plusieurs années auprès de Ricardo Silva. Néanmoins, à l’avenir, j’aimerais devenir entraîneur principal. Mais pour cela, je dois encore acquérir des compétences dans certains domaines et accumuler de l’expérience. Ce n’est pas encore d’actualité.

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