Le Petit Lillois
·12 de novembro de 2024
Le Petit Lillois
·12 de novembro de 2024
Capable de glaner le point du nul à Nice après avoir résisté à la Juventus en Ligue des Champions au cours de la semaine, le LOSC n’a pas fait que des déçus. Grégory Schneider applaudit.
En déplacement à Nice ce dimanche, après quelques déboires mécaniques au décollage, le LOSC a été conquérant loin de ses bases, mais ne s’est pas pour autant imposé. Opposés aux Aiglons, les Dogues mordaient, mais finissaient par déjouer à quelques secondes du coup de sifflet. Vous l’avez compris en quelques lignes. Ils menaient avant de se faire rattraper et de concéder un résultat nul (2-2) sur le gong sur la Côte d’Azur. Malgré tout, la copie rendue a été saluée par les journalistes et consultants présents autour du plateau de L’Équipe du Soir ce dimanche 10 novembre.
« Franchement, ils font un gros, mais vraiment un gros match et il y a trois tirs sur les poteaux, tient à rappeler Grégory Schneider, se lançant dans les éloges. Il faut quand même comprendre que c’est une équipe sur les nerfs en milieu de semaine parce que la Ligue des Champions est ce qu’elle est. Ils ont entre dix et quatorze joueurs sur le flanc depuis le début de la saison. Quand ces gars-là reviendront, ils auront une autre équipe, tout simplement. Ils sont quand même sur un niveau de performance exceptionnel. Il se passe un truc là-bas. Ils vont chercher au-delà d’eux-mêmes et quand ce sont des gamins de 17 ans qui sont sur le terrain, c’est pour se faire la maille. C’est vraiment quelque chose d’atypique qu’il faut regarder de très près et pour lequel il faut avoir énormément de respect », confie-t-il, voyant ses propos être acquiescés par la majorité de ses compères.
Cette première analyse flatteuse n’éclipse pas pour autant les déclarations des acteurs lillois, et notamment celles réalisées par Olivier Létang en zone mixte. L’ensemble du plateau a été surpris par le ton véhément employé par le dirigeant du LOSC : « C’est cruel pour les joueurs, enchaîne rapidement Grégory Schneider, suivi par Frédéric Piquionne. C’est quand même un torpillage. C’est audible de la part du président, mais il faut se méfier. Le discours pourrait se casser. Il faut faire attention au groupe », s’exclame l’ancien joueur de l’Olympique Lyonnais.
Le mot de la fin est pour Raymond Domenech : « Ils peuvent gagner avant, et ce n’est pas par maladresse qu’ils ont frappé sur la barre. C’est dur de s’en prendre à eux après ce match. Le discours est malvenu, mal placé », juge-t-il, pour conclure.