Jean-Louis Gasset : « Après coup, c’était peut-être, pour Laurent, un peu tôt pour qu’il aille en Equipe de France… » | OneFootball

« On subit un peu, parce que c’est le désamour avec le football et l’Equipe de France. L’accueil au Stade de France pour le premier match… On fait le premier match à l’extérieur en Norvège et Laurent suspend tous les joueurs qui étaient à Knysna, une punition collective. Cela nous permet de faire une revue d’effectif, avec des joueurs qui arrivaient, et qui allaient avoir le niveau, et que Laurent aimait. Le premier match de compétition contre la Biélorussie dans les qualifications, l’accueil a été glacial. Et là, on a senti la pression d’un pays, parce qu’il faut écouter la Marseillaise au Stade de France, avec un public qui grince un peu, et on perd ce match. C’était dur de jouer, les joueurs n’étaient pas en confiance, un peu craintifs. Heureusement que trois jours après on va jouer en Bosnie, on y gagne car les joueurs se sont libérés. Au final, ça va mieux quand on revient, on se qualifie pour le Championnat d’Europe. On a mis un peu d’huile, mais les débuts ont été très durs ».

« Ça s’appelle le timing. Après coup, c’était peut-être, pour Laurent, un peu tôt pour qu’il aille en Equipe de France… Il débutait sa carrière en club, on venait de faire trois ans à Bordeaux, où il avait fait voir que son équipe jouait bien, qu’il avait les résultats… Mais cette envie de rendre à l’Equipe de France, ça c’était ancré dans sa tête qu’un jour il serait sélectionneur. Mais ce n’était peut-être pas le bon moment ».

Saiba mais sobre o veículo