La muraille aura presque tenu | OneFootball

Bien en place durant une période, articulés autour d’une défense à 5 qui aura donné du fil à retordre aux Lillois, les Pailladins se sont inclinés dans le Nord sur le plus petit des écarts. De quoi nourrir, encore, des regrets.

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Les hommes de Jean-Louis Gasset venaient sans honte défier les Lillois, avec le secret espoir de conquérir le point du nul, et le plus secret espoir encore d’en braquer une paire de plus. Rigoureux et combatif en défense, il aura manqué bien trop de choses sur le plan offensif pour convertir les contres, pourtant bien menés, globalement, notamment par un Téji Savanier retrouvé dans l’implication. Bien plus concerné que dernièrement, l’ancien capitaine Pailladin a beaucoup cherché ses offensifs, trop lourds, trop maladroits, pour donner l’impression que le MHSC serait en mesure d’inscrire un but à Lucas Chevalier.

Au retour des vestiaires, la récupération haute de Joris Chotard et le tir dévié de ce dernier aurait pu donner l’avantage, presque mérité, aux joueurs de JLG, mais le portier lillois devançait un Andy Delort pas assez prompt à réagir. Quelques instants plus tard, les locaux ouvraient la marque par Jonathan David qui déviait avec joie la frappe d’Ismaily, laissé sans surveillance à l’entrée de la surface sur un corner mal géré par la défense héraultaise.

Une fois encore, ce petit truc en plus qui manque encore et toujours aux Pailladins faisaient basculer la rencontre du mauvais côté. Incapable de porter le danger sur le but lillois, le MHSC ne pouvait que se contenter de contenir les hommes de Bruno Génésio qui n’avaient certes aucun intérêt à forcer leur talent à quelques jours de leur match retour face au Borussia Dortmund en Ligue des Champions. Les Pailladins pourront s’enorgueillir de n’avoir encaissé qu’un but chanceux sur coup de pieds arrêtés face à une équipe européenne. Mais alors que la séquence face au mal classés s’annonce enfin, le Montpellier Hérault n’a toujours aucune perspective positive quant à son secteur offensif.