Lamontagne : "C'était une évidence de rester à l'ASSE" | OneFootball

À la passe décisive sur le but de Caputo face au Paris FC (1-0) Alexandria Lamontagne s’est imposée comme une cadre de l’effectif de Laurent Mortel depuis son arrivée au début de l’été 2023.

Celle qui entame sa deuxième saison avec les Verts s’est présentée au point presse de la semaine dernière avant la rencontre remportée par les Vertes contre le Paris FC (1-0). À 28 ans, la Canadienne s’affirme au sein de l’attaque stéphanoise et veut continuer sa progression en tant que joueuse au sein de l’effectif de Laurent Mortel. Prolongée cet été, Lamontagne ne se voyait pas quitter la Loire durant l’intersaison. Un club dans lequel elle sent qu’elle progresse en tant que joueuse mais aussi en tant que femme.

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Alexandria Lamontagne : "C’était une évidence de rester à l’ASSE. Je me sens bien ici et quand j’ai su que le coach et son staff restaient aussi, c’était évident. C’est un entraineur qui me fait grandir comme joueuse et comme femme. Si j’avais pu travailler plus tôt avec lui, je serais sans doute encore meilleure (rires). C’était une décision facile de rester à l’ASSE, c’est un grand club, les gens sont compétents et il y a du monde derrière nous.

Ici, je sens que j’ai progressé dans ma gestion des émotions et sur la mentalité. J’ai aussi progressé dans mon jeu évidemment. J’écoute plus, je travaille davantage techniquement et tactiquement. Je sais que je suis une athlète, au Canada nous avons cette formation très athlétique de base. Laurent me fait grandir sur le plan du football. Le coach veut toujours que je marque beaucoup de buts (rires) mais je ne me fixe pas d’objectifs. Dans ma tête je veux faire mieux que la saison dernière déjà, j’ai les qualités pour faire la différence, pour marquer ou faire marquer. Je veux bien être meilleure buteuse de l’équipe (ndlr, son coach lui coupe la parole : "donc plus de dix buts)".

Une auto-évaluation partagée par son entraineur Laurent Mortel : "Alex' est une athlète elle a raison, ça fait partie de cette culture canadienne. Il n’y a pas de doute sur sa vitesse, son explosivité et sur la répétition des efforts. On essaye au contraire de travailler avec elle sur l’économie d’efforts pour qu’elle soit plus lucide dans la zone de vérité, qu’elle se bagarre moins. C’est un soldat, on peut y aller avec elle mais on doit travailler sur cet aspect de son jeu, qu’elle soit moins dans le duel, qu’elle conserve moins et qu’elle libère plus vite pour se rendre disponible dans la zone qui l’intéresse. C’est une attaquante avec de réelles qualités de finition. C’est là où on veut la retrouver."