L'ASSE a changé la carrière de Mounier | OneFootball

Le joueur le plus éphémère de l'AS Saint-Étienne qui n'a même pas eu le temps de porter le maillot vert, Anthony Mounier, est revenu sur sa carrière dans les colonnes de L'Équipe.

L'attaquant formé à l'Olympique Lyonnais qui avait célébré un but inscrit à Geoffroy-Guichard avec l'OGC Nice en prononçant ces paroles : "On les bai** les Verts", avait reçu un accueil glacial des supporters stéphanois.

Des banderoles hostiles à son arrivée, à l'hiver 2017, avaient été déposées à L'Etrat et au stade Geoffroy-Guichard poussant finalement l'attaquant à rebrousser chemin, les dirigeants stéphanois annulant son transfert quelques jours plus tard, sans l'avoir aligné sur la feuille d'un match à Toulouse en 2017. Dans les colonnes de L'Équipe, Anthony Mounier révèle que cet évènement a changé sa carrière : "Le moment qui a changé ma carrière ? Le non-transfert à Saint-Étienne car, à partir de là, je suis un peu sur le déclin. Je me retrouve dans l'urgence à l'Atalanta où je ne joue pas énormément, alors que le projet des Verts était intéressant."

L'ancien attaquant révèle qu'il n'a pas forcément été trop touché par cet épisode, contrairement à ses proches : "Je ne me suis pas forcément senti seul car j'étais très, très bien entouré. Et le club de Saint-Étienne a été très bien avec moi. En plus j'ai rebondi juste derrière (à Bergame). J'ai vite tourné la page et je suis rapidement passé à autre chose. Ç'a été plus dur pour mes proches de vivre cette situation. J'ai de la famille sur Valence, pas loin, une région où ils sont supporters des Verts, aussi. Ça n'a pas été facile pour eux de lire ce qu'il y avait sur Internet, les menaces... Je leur ai dit d'arrêter de lire tout ce qui se disait."

Dans ses meilleurs souvenirs de carrière, Anthony Mounier se souvient en revanche d'un but inscrit contre les Verts et Jérémie Janot : "Il y en a deux. Une volée contre Jérémie Janot lors d'un match entre Nice et Saint-Étienne (2-1, le 17 octobre 2010) au stade du Ray, au retour des vestiaires (47e). Sur un ballon de (Danijel) Ljuboja, une transversale à l'extérieur de la surface, je reprends à une touche de balle. Il y a aussi celui marqué en Coupe de la Ligue (16es de finale) à Toulouse (2-1, le 31 août 2011). Sur un long dégagement de notre gardien, la défense adverse repousse. Je suis à trente mètres, j'arrive à faire amorti poitrine et volée sous la barre de Rémy Riou (47e)."