Laurent Brun : « Ils ne sont pas devenus nuls du jour au lendemain » | OneFootball

« Le déchet technique, là, il est flagrant, mais quand Bordeaux gagnait, il y en avait autant, sauf qu’il y avait peut-être un peu plus d’adresse devant le but, et un peu plus de chance… Seulement, la chance, ça se provoque… Oui, Andy Carroll marquait, il a été blessé, et Yanis Merdji a pris le relai. Les recrues sont arrivées, et elles ont marqué aussi… Et là, badaboum, ça tourne. La confiance, je pense, s’effrite au fur et à mesure. Le contexte également par rapport aux propos d’Emeric Depussay, et à la prise de parole du Président qui n’a pas dû aider, je pense. C’est très difficile de mesurer ce point d’impact. La suffisance. Ça m’avait surpris. Je ne l’avais pas senti dans le jeu, mais manifestement elle y était. Et un peu d’abattement… Ils ne sont pas devenus nuls du jour au lendemain. C’est qu’il y a quelque chose qui fait que la machine s’est un peu enrayée, le fait que le jeu soit lisible aussi, ce qui fait que les adversaires savent comment joue Bordeaux. Et le sprint final, parce que là, on a basculé sur ça. On sait qu’à partir de la trêve hivernale, c’est un second championnat qui commence, que ce soit en pro ou en amateur. Il faut se ressaisir, être les Girondins de Bordeaux ne suffit pas. Il faut y croire. Je ne vous cache pas qu’on s’est dit vendredi que la montée était presque pliée, mais ça ne l’est pas encore. On le dit chaque semaine, il n’y a plus le droit à l’erreur, et le petit coup de pouce c’est peut-être que les autres clubs ne carburent pas à 100%. Il faut savoir profiter de tout ça, mais il faut montrer autre chose dans le jeu ».

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