SportsEye
·16 de maio de 2025
Le grand regret d’Anderlecht : un talent local envolé…

SportsEye
·16 de maio de 2025
Hans Vanaken aurait pu écrire une tout autre histoire du football belge si les négociations avec Anderlecht avaient été menées différemment. Le triple Soulier d’Or du Club Bruges, aujourd’hui figure incontournable du championnat, a pourtant été dans le viseur du RSCA à plusieurs reprises avant de prendre son envol vers la côte flamande. Retour sur trois occasions manquées qui laissent des regrets du côté de Bruxelles.
La première approche d’Anderlecht remonte à 2011. Vanaken n’a alors que 18 ans et termine une demi-saison prometteuse avec Lommel en deuxième division. Les scouts d’Anderlecht livrent des rapports très positifs, incitant le manager Herman Van Holsbeeck à s’informer de la situation du jeune milieu. Cependant, le club a d’autres priorités à ce moment-là, notamment la gestion du dossier Charly Musonda Junior, alors courtisé par Manchester City. Finalement, un accord est trouvé avec Lommel, mais il concerne Thomas Azevedo, qui ne disputera jamais la moindre rencontre avec Anderlecht. Le nom de Vanaken n’ira pas plus loin.
En 2013, alors que Vanaken poursuit sa progression, il rejoint Lokeren pour seulement 200 000 euros. À l’époque, Willy Reynders, ex-manager de Lokeren, explique rétrospectivement : « Notre principal concurrent était Charleroi. Les grands clubs le trouvaient trop lent. » Ce manque d’audace coûtera cher au Sporting, d’autant que Peter Maes, alors coach de Lokeren mais aussi ami de Vital Vanaken, père d’Hans, constitue un argument supplémentaire pour le joueur de choisir Lokeren.
Il faudra attendre l’arrivée de Vanaken à Bruges pour voir sa carrière prendre une dimension nationale puis internationale. Cette succession de rendez-vous manqués demeure l’un des regrets les plus marquants de la politique de recrutement anderlechtoise au cours de la dernière décennie. Ni la prudence ni le doute quant à ses qualités n’ont empêché Vanaken de s’imposer chez les Blauw en Zwart et d’y accumuler les récompenses individuelles.
Pour Anderlecht, ces trois occasions manquées s’inscrivent dans la liste des « et si » qui nourrissent la réflexion quant à la gestion du scouting et du recrutement, en particulier pour les talents locaux. Le cas Vanaken symbolise ce que peut coûter un manque de prise de risques dans un marché ultracompétitif.
Source : DHnet Football