Le jour où l'AJA a été une étape sur la route de l'Europe pour l'ASSE | OneFootball

Seize rencontres toutes compétitions confondues, et seulement trois sans défaite, trois résultats nuls.Ce n’est pas le début de la rencontre, qui va donner espoir aux supporters stéphanois présents parmi les 13 500 spectateurs qui garnissent les gradins de l’enceinte auxerroise. Dès la cinquième minute les Bourguignons ouvrent le score grâce à…Yohan Benalouane, défenseur vert qui, sur un corner, dévie malencontreusement le ballon dans le but gardé par Jody Viviani impuissant. Il faudra attendre l’heure de jeu pour voir les Stéphanois revenir à la marque, jusque-là Viviani et Riou les deux gardiens ont tenu la barraque. C’est à la suite d’un coup-franc tiré par Feindouno et repoussé difficilement par le portier auxerrois que Landrin en embuscade égalisera. C’est Ilan entré depuis peu qui, six minutes plus tard, donnera l’avantage aux verts à la suite d’une belle action collective ponctuée par une offrande de Bafétimbi Gomis. Ce même Gomis sera à l’origine du troisième but stéphanois, son tir des vingt mètres sera repoussé encore une fois par Riou, mais encore une fois sur un Stéphanois Pascal Feindouno qui ne se privera pas de corser l’addition à dix minutes du terme. La messe est dite.

Personne ne se doute au coup de sifflet final que ce succès de Saint-Étienne en terre auxerroise ne se renouvellera pas au cours des seize années qui vont suivre, on peut dire, jusqu’à ce jour. Cerise sur le gâteau, l’ASSE réalisera une très belle fin de saison qui lui permettra de terminer à la cinquième place et de retrouver l’Europe, ce qu’attendait le peuple vert depuis 26 ans. Heureuse coïncidence, le coach, Laurent Roussey, avait disputé le dernier match européen de l’ASSE, face aux Bohémians de Prague en 1982.