Ligue 2 – Bruno Baltazar (Caen) connaît le pire départ pour un coach depuis 2005 | OneFootball

Six matchs, six défaites. Arrivé à Caen pour tenter de redresser la trajectoire du Stade Malherbe, Bruno Baltazar ne parvient pas à freiner la chute de son équipe, dernière de Ligue 2. Le coach portugais peut s’appuyer sur l’exemple de l’actuel entraîneur de Troyes, Stéphane Dumont, qui n’avait pris qu’un seul point lors de ses six premiers matchs à l’ESTAC cet été.

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Pour retrouver un autre entraîneur ayant connu des débuts aussi laborieux en L2, il faut remonter jusqu’en… décembre 2005, soit presque deux décennies dans le passé. À l’époque, Ludovic Batelli avait pris les rênes d’un FC Sète bien mal en point et 20e du championnat. Appelé en remplacement de Claude Calabuig, il n’avait pu redresser la course d’une équipe héraultaise pas taillée pour la L2 et qui descendra en fin de saison avec 19 points de retard sur le dernier non-relégable (Brest). Si au septième match, Sète avait sursauté contre Gueugnon (2-0) deux nouvelles défaites auront eu raison du poste de Batelli, limogé en mars 2006.

Trois ans plus tôt, Albert Cartier avait connu la même mésaventure avec Gueugnon en début de saison. Conservé par ses dirigeants, le coach Vosgiens était parvenu à redresser la situation en terminant 11e du championnat.

En déplacement à Annecy lors de la prochaine journée, le coach du SMC devra éviter une septième défaite d’affilée. Pour retrouver une telle mésaventure pour un entraîneur, il faut remonter au début de saison de D2 1992-1993 (groupe B). À la tête de La Roche Vendée, François Bracci avait connu un très long début de saison : 7 matchs et sept défaites, sans le moindre but inscrit.

Photo ©Loic Baratoux /FEP/Icon Sport